Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Voici la suite de cette méditation de théologie spirituelle. Dans le numéro précédent, l’auteur marquait d’abord la différence entre le mystère de la virginité spirituelle et l’état de vie du célibat consacré, puis elle évoquait le sens nuptial et marial de celui-ci ainsi que sa dimension christique. Poursuivant sa réflexion, Nicole Echivard aborde maintenant un aspect du célibat consacré rarement mis en lumière : cette vie appartient aussi à la dimension pneumatique de l’Église, au monde de l’Esprit, monde du surcroît et du gratuit.
Écrite par une mère de famille, convertie, responsable d’une communauté mixte de vie consacrée dont plusieurs membres se préparent au sacerdoce, voici une méditation de théologie spirituelle sur le célibat consacré. La beauté de cet appel est située dans ces pages en réciprocité avec la vocation au mariage chrétien. Une première partie a été écrite à la lumière du charisme personnel de l’auteur, sensibilisée à la différence entre le mystère de la virginité spirituelle et l’état de vie du célibat consacré. Dans la deuxième partie, Nicole Echivard évoque d’abord le sens nuptial du célibat consacré. Elle montre ensuite comment celui-ci appartient non seulement à la dimension christique, mais aussi à celle proprement pneumatique de l’Église. On a souvent mis en lumière l’aspect de « suite du Christ » de cette vie. L’auteur va plus loin et manifeste que celle-ci appartient au monde de l’esprit, monde du surcroît, du gratuit. Cette dimension pneumatologique sera développée dans le prochain numéro.