Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Quand des laïcs rejoignent des religieux et religieuses engagés de longue date dans le monde enseignant : une aventure que Catherine Boulanger et Jean-Jacques Erceau vivent au sein d’un organisme baptisé URCEC (Union des Réseaux Congréganistes de l’Enseignement Catholique), en tant que chargée de mission pour la formation et secrétaire général, et dont ils mettent en relief, pour Vies Consacrées, les enjeux les plus signifiants.
Après avoir passé 25 ans à l’Arche, Catherine Beunaiche a rejoint les Sœurs auxiliatrices du purgatoire, où elle est, depuis 8 ans, responsable du noviciat. À l’automne, elle partira pour aider ses consœurs du Rwanda à former les jeunes professes du lieu. Nous l’avons interrogée sur son itinéraire, la formation des jeunes, le discernement ignatien, et cette étrange vocation des auxiliatrices « du purgatoire » qu’elle entend en clé d’espérance.
Provinciale des Sœurs de la Charité Dominicaines de la Présentation de la Sainte Vierge, Présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France, la théologienne moraliste qui a fait ses armes auprès de X. Thévenot et C. Geffré, puis B. Cadoré, a accepté de répondre à nos questions.
Déjà très connue en France par son itinéraire marin et spirituel (voir ses nombreuses publications), sœur Nathalie a été une auditrice active du récent Synode pour les jeunes. Nommée parmi les premières femmes consulteurs du secrétariat général du Synode des évêques, elle est particulièrement indiquée pour nous présenter, à partir de sa vocation de Xavière, les enjeux du Synode pour l’Amazonie maintenant en cours.
Économiste jésuite, professeur à l’Institut catholique de Paris, l’ami des Yambassa nous présente à sa manière les « Orientations » tout juste publiées par notre Dicastère, sous le titre latin Boni dispensatores multiformis gratiae Dei. On reconnaîtra le style piquant du « polygraphe posté aux frontières de l’économie, de la sociologie et de la politique », que nos lecteurs ont déjà pu apprécier.
Ancienne présidente de la Conférence nationale des Instituts séculiers de France, Nadège Védie, qui fut responsable générale de l’Institut Notre-Dame du Travail, a présidé, de 2012 à 2016, la Conférence mondiale des Instituts séculiers. Elle était donc tout indiquée pour nous parler, en cette année anniversaire, du présent et de l’avenir de cette jeune forme de vie consacrée.
Diplômée en sciences de la communication et en « counseling », docteur en Lettres, sœur Nicla, des Sœurs Adoratrices du Sang du Christ, a été provinciale, responsable de la formation initiale dans son institut, enseignante dans diverses institutions, conseillère auprès de la Conférence épiscopale et de la Conférence des religieux d’Italie, mais aussi critique de cinéma religieux ; elle est depuis 2011 le « numéro 3 » (sous-secrétaire) de la CIVCSVA.
Sœur Francine, des Pauvres Sœurs de Mons, fut un temps responsable de l’Union des Religieuses de Belgique ; elle a longtemps présidé aux destinées de plusieurs hôpitaux et œuvres caritatives de son institut, y travaillant à garantir des pratiques éthiques chrétiennes. Dans sa modestie, ce témoignage montre comment la vie religieuse apostolique, après des siècles de bienfaisance, aménage avec une sérénité inventive les moyens de servir le Christ autrement.
Un deuxième « Symposium international sur l’économie » a réuni à Rome, du 25 au 27 novembre dernier, plus d’un millier de gestionnaires de la vie économique des instituts. Directrice de la revue, Sœur Noëlle Hausman, s.c.m., commente le message décapant que le Pape leur a adressé.
Parmi les « œuvres de miséricorde corporelle » remises à l’honneur par le Pape François en cette année jubilaire de la miséricorde, figure la visite des prisonniers. Accompagnés par une religieuse qui rend visite plusieurs fois par semaine aux détenus d’un Centre pénitentiaire français, découvrons de plus près cet univers carcéral trop méconnu de la plupart des chrétiens.
L’auteur a déjà interrogé notre fondement dans la Parole (VsCs 2013-2) et le temps de nos chapitres (VsCs 2014-1 et VsCs 2014-2). Il relit ici la « fertilité » de nos vœux qui ne sont pas un objectif, mais les outils d’un pacte transi de miséricorde ; parce qu’ils ont la couleur de Pâques, ils portent vers tous les « sans » de notre monde ; la prière d’intercession prolonge cette alliance miséricordieuse qui met la mort à distance.
Un chanoine ami des pauvres devint père d’une communauté de femmes, puis d’hommes, dont nous célébrons aujourd’hui les 800 ans d’existence ; sa prière incessante pour les pécheurs est au coeur de l’insertion urbaine d’un nouveau groupe religieux ; c’est ce périple fondateur qu’une moniale dominicaine de Taulignan nous rapporte, après avoir publié récemment son Saint Dominique. Un visage de Miséricorde (2015).