Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Au moment même où paraissent ses « Portraits indiens » (dont on peut lire la recension par É. Degrez, jésuite, ici), en ce mois de janvier, Yann Vagneux, des Missions étrangères de Paris, que l’épidémie force à poursuivre ses va-et-vient entre le Népal et l’Inde, nous livre ici un récit très personnel de ses liens avec l’hindouisme : une borne miliaire sur son chemin indien.
Déjà très connue en France par son itinéraire marin et spirituel (voir ses nombreuses publications), sœur Nathalie a été une auditrice active du récent Synode pour les jeunes. Nommée parmi les premières femmes consulteurs du secrétariat général du Synode des évêques, elle est particulièrement indiquée pour nous présenter, à partir de sa vocation de Xavière, les enjeux du Synode pour l’Amazonie maintenant en cours.
Membre des Fraternités Monastiques de Jérusalem, elles aussi au cœur de la ville, sœur Marie-Laure, de la revue Sources Vives, ouvre pour nous les deux derniers tomes de la correspondance de la célèbre assistante sociale d’Ivry. Dans l’inclassable vocation de présence aux frontières, une « spiritualité du forage » se découvre, livrée à l’Église urbaine d’aujourd’hui.
Fondées en 1963, les Petites Sœurs de l’Évangile vivent en petites fraternités internationales parmi les pauvres, pour faire Église avec eux. Sœur Simone Ponnet et ses consœurs ont ainsi passé de longues années « en prison », avec les détenus en fin de peine. Le cinéma vient de nous les faire connaître, maintenant que leur présence témoigne autrement d’une Providence sans frontières.
Quand un couple de laïcs, membre d’une communauté nouvelle, se met à l’écoute de l’Esprit, adviennent d’étonnants retournements. Le médecin et la théologienne (spécialiste de J.-M. R. Tillard, nos lecteurs s’en souviendront) servent au Tchad la mission du Chemin Neuf, ou plutôt, d’une Église jeune qui veut approfondir la Parole à la suite du Christ. Ici, Exercices spirituels, œcuménisme et développement ouvrent les pistes à la bénédiction de Dieu.
Ancienne présidente de la Conférence nationale des Instituts séculiers de France, Nadège Védie, qui fut responsable générale de l’Institut Notre-Dame du Travail, a présidé, de 2012 à 2016, la Conférence mondiale des Instituts séculiers. Elle était donc tout indiquée pour nous parler, en cette année anniversaire, du présent et de l’avenir de cette jeune forme de vie consacrée.
Diplômée en sciences de la communication et en « counseling », docteur en Lettres, sœur Nicla, des Sœurs Adoratrices du Sang du Christ, a été provinciale, responsable de la formation initiale dans son institut, enseignante dans diverses institutions, conseillère auprès de la Conférence épiscopale et de la Conférence des religieux d’Italie, mais aussi critique de cinéma religieux ; elle est depuis 2011 le « numéro 3 » (sous-secrétaire) de la CIVCSVA.
Il a dirigé Vie consacrée naguère, attentif, sur tous les continents, à l’expérience spirituelle où s’enracinent les diverses formes de célibat pour le Royaume. Compagnon de Jésus et des pauvres, ce connaisseur d’Ignace de Loyola vient d’achever son pèlerinage. Il a transmis avec les Exercices spirituels la source de son rayonnement. Nous en gardons mémoire, avec reconnaissance.
Des femmes consacrées abusées par leur entourage ecclésial, masculin ou féminin : un nouveau et douloureux dossier s’est courageusement ouvert en Italie. Deux livres récents, l’un préfacé par notre auteur (Giulia et le loup), l’autre écrit par elle (voir ci-après) ont été remis le 10 septembre dernier au Pape François, décidé à suivre la question. L’écoute exemplaire de ces victimes doit aussi être partagée dans le monde francophone.
Parmi les « œuvres de miséricorde corporelle » remises à l’honneur par le Pape François en cette année jubilaire de la miséricorde, figure la visite des prisonniers. Accompagnés par une religieuse qui rend visite plusieurs fois par semaine aux détenus d’un Centre pénitentiaire français, découvrons de plus près cet univers carcéral trop méconnu de la plupart des chrétiens.
Un chanoine ami des pauvres devint père d’une communauté de femmes, puis d’hommes, dont nous célébrons aujourd’hui les 800 ans d’existence ; sa prière incessante pour les pécheurs est au coeur de l’insertion urbaine d’un nouveau groupe religieux ; c’est ce périple fondateur qu’une moniale dominicaine de Taulignan nous rapporte, après avoir publié récemment son Saint Dominique. Un visage de Miséricorde (2015).
Les Sociétés de vie apostolique ne sont pas des Instituts de vie consacrée. La distinction n’a pas toujours été bien comprise, alors qu’elle revêt une portée qui dépasse de loin les discussions d’ordre canonique. Tout le mystère de l’apostolat, mais aussi la compréhension de la nature exacte du vœu de religion s’en trouvent renouvelés et enrichis.