Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Sœur Christiane, carmélite du monastère de Bruxelles et depuis peu membre de notre Conseil de rédaction, est aussi l’auteur d’une Petite vie du père Jacques de Jésus parue chez DDB en 2005. Elle rappelle le sillon de lumière tracé par le père Jacques, tout ensemble prêtre, pédagogue, carme et prophète.
Membre de la Congrégation des Sœurs missionnaires de Jésus crucifié (Mexique), sœur Juanita parle d’expérience, quand elle explique ce qu’on cherche en Amérique latine ou en Afrique, là où on propose au système capitaliste l’alternative de l’économie sociale et solidaire.
Prêtre du diocèse du Havre et normalien, le père François Odinet enseigne au Centre Sèvres. En marge de sa dernière publication Vivants grâce à Dieu (2018), il nous invite à entendre ce que les personnes très pauvres voient de Jésus, en s’inspirant des partages d’évangile de la Famille Bartimée.
Membre des Fraternités Monastiques de Jérusalem, elles aussi au cœur de la ville, sœur Marie-Laure, de la revue Sources Vives, ouvre pour nous les deux derniers tomes de la correspondance de la célèbre assistante sociale d’Ivry. Dans l’inclassable vocation de présence aux frontières, une « spiritualité du forage » se découvre, livrée à l’Église urbaine d’aujourd’hui.
Curé de Dieppe, adjoint pastoral pour le diocèse de Rouen de l’enseignement catholique de Haute-Normandie, ancien de l’I.É.T., le père de la Tousche a raconté récemment aux étudiants de son ancienne Faculté comment la vie peut basculer un soir de décembre, au détour d’une rue sans intérêt. Mais ce n’était là que les prémices d’un hommage appuyé rendu à une théologie qui « favorise les sorties, les rencontres, et donc les risques ».
La Réforme protestante, dont nous venons de fêter les 500 ans, n’a pas signifié la fin de la vie religieuse, comme en témoignent la permanence d’une forme de monachisme en son sein et surtout, la résurgence des diaconesses aux XIXe et XXe siècles. Une diaconesse française nous raconte cette évolution et comment elle a été conduite à s’y engager, aujourd’hui en mode œcuménique et toujours priant.
Fondées en 1963, les Petites Sœurs de l’Évangile vivent en petites fraternités internationales parmi les pauvres, pour faire Église avec eux. Sœur Simone Ponnet et ses consœurs ont ainsi passé de longues années « en prison », avec les détenus en fin de peine. Le cinéma vient de nous les faire connaître, maintenant que leur présence témoigne autrement d’une Providence sans frontières.
Quand un couple de laïcs, membre d’une communauté nouvelle, se met à l’écoute de l’Esprit, adviennent d’étonnants retournements. Le médecin et la théologienne (spécialiste de J.-M. R. Tillard, nos lecteurs s’en souviendront) servent au Tchad la mission du Chemin Neuf, ou plutôt, d’une Église jeune qui veut approfondir la Parole à la suite du Christ. Ici, Exercices spirituels, œcuménisme et développement ouvrent les pistes à la bénédiction de Dieu.
Ancienne présidente de la Conférence nationale des Instituts séculiers de France, Nadège Védie, qui fut responsable générale de l’Institut Notre-Dame du Travail, a présidé, de 2012 à 2016, la Conférence mondiale des Instituts séculiers. Elle était donc tout indiquée pour nous parler, en cette année anniversaire, du présent et de l’avenir de cette jeune forme de vie consacrée.
Dans le numéro précédent, l’auteur avait dégagé les enjeux et les défis de l’accueil dans la vie consacrée, à titre exceptionnel, de personnes handicapées. Elle envisage maintenant le cas des instituts qui les accueillent par vocation.
Enseignante en droit canon à Lille, Namur et Bruxelles, l’auteur a défendu en 2015 sa thèse doctorale en sciences religieuses sous le titre Vie chrétienne et handicap. Prescriptions canoniques et orientations pastorales. Elle dédie ces pages inédites en français à la mémoire de Sœur Anne-Marguerite Fromaget, Fille de la Charité, canoniste au Dicastère pour la vie consacrée.
Parmi les « œuvres de miséricorde corporelle » remises à l’honneur par le Pape François en cette année jubilaire de la miséricorde, figure la visite des prisonniers. Accompagnés par une religieuse qui rend visite plusieurs fois par semaine aux détenus d’un Centre pénitentiaire français, découvrons de plus près cet univers carcéral trop méconnu de la plupart des chrétiens.