Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Le confinement et ses suites n’ont pas muselé toutes les pensées ; c’est un concert à trois voix que nous fait entendre le père Claude Robinet, s.j., archimandrite, responsable de l’église russe catholique, au Collège Pontifical Russicum de Rome, et des programmes russe et biélorusse de Radio Vatican ; aujourd’hui au service, à Bruxelles, de la Fraternité des Douze Apôtres. La conversion ecclésiale est bien devant nous !
Membre de la Congrégation des Sœurs missionnaires de Jésus crucifié (Mexique), sœur Juanita parle d’expérience, quand elle explique ce qu’on cherche en Amérique latine ou en Afrique, là où on propose au système capitaliste l’alternative de l’économie sociale et solidaire.
Un jeune frère « serviteur » d’une jeune fraternité d’un institut nouveau dans un pays récemment rendu à sa souveraineté poursuit sa réflexion sur l’homme masculin (voir Vs Cs 2019-3, 15-28) et son identité en devenir. En filigrane, la vie consacrée s’en trouve remise en perspective pour témoigner d’une « masculinité ouverte, fraternelle et servante ».
Un jeune religieux d’un jeune institut, aux prises en Lituanie avec la difficulté qu’ont les hommes à se réaliser comme tels, se risque à partager sa conception d’un « devenir homme masculin » ; une réflexion qui s’achèvera dans le prochain numéro et pourrait rencontrer quelque chose de « la douloureuse actualité de l’Église ».
Philosophe, juriste renommé, écrivain bien connu de nos lecteurs, le père Dijon s’engage aujourd’hui dans tous les combats éthiques qui conditionnent notre civilisation : la question des migrants, du transhumanisme, de l’intégration sociale et non moins, comme ici, celle de l’euthanasie, examinée et réfléchie, à la lumière de la Parole de Dieu, dans toutes ses dimensions humaines.
Prêtre du diocèse du Havre et normalien, le père François Odinet enseigne au Centre Sèvres. En marge de sa dernière publication Vivants grâce à Dieu (2018), il nous invite à entendre ce que les personnes très pauvres voient de Jésus, en s’inspirant des partages d’évangile de la Famille Bartimée.
Sœur Sabine Ursule enseigne à l’Institut Catholique de Yaoundé, où elle occupe la chaire du droit de la vie consacrée, depuis le rappel à Dieu de Silvia Recchi, bien connue de nos lecteurs. Pour elle, les mutations socio-politiques que traversent les sociétés africaines pourraient être considérées comme un défi et appeler à une réelle audace missionnaire.
Nos deux auteurs, du monastère dominicain d’Évry (Paris), sont directeur et directeur-adjoint du Centre de recherche sur la vie religieuse (CRVR), qui y dispense, depuis peu, formations et publications (voir pour l’une d’elles notre chronique, p. 70-71). Ils traitent ici de la difficile question du devenir du charisme quand il s’inculture.
La Réforme protestante, dont nous venons de fêter les 500 ans, n’a pas signifié la fin de la vie religieuse, comme en témoignent la permanence d’une forme de monachisme en son sein et surtout, la résurgence des diaconesses aux XIXe et XXe siècles. Une diaconesse française nous raconte cette évolution et comment elle a été conduite à s’y engager, aujourd’hui en mode œcuménique et toujours priant.
Les Sociétés de vie apostolique ne sont pas des Instituts de vie consacrée. La distinction n’a pas toujours été bien comprise, alors qu’elle revêt une portée qui dépasse de loin les discussions d’ordre canonique. Tout le mystère de l’apostolat, mais aussi la compréhension de la nature exacte du vœu de religion s’en trouvent renouvelés et enrichis.
Sous l’occupation communiste en Lituanie, puis dans plusieurs républiques ex-soviétiques, la vie religieuse clandestine s’est diffusée sans appui ni visibilité ; ceux qui l’ont vécue sont toujours parmi nous, porteurs de cette espérance invincible : la résistance spirituelle des croyants, fondée ici dans l’adoration eucharistique, ouvre sur la liberté. On remarquera aussi comment le souci d’une formation approfondie, humaine et chrétienne, a remarquablement accompagné le chemin.
Philosophe, critique littéraire, poète, pianiste et organiste, directeur de revues et fondateur des éditions Hellas, enseignant en musicologie, Carmelo Mezzasalma, né en 1945, a enfin été ordonné prêtre en 2011 pour le diocèse de Fiesole ; il a fondé à Panzano in Chianti la communauté religieuse « San Leolino » dédiée à l’évangélisation de la culture.