Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Philosophe, juriste renommé, écrivain bien connu de nos lecteurs, le père Dijon s’engage aujourd’hui dans tous les combats éthiques qui conditionnent notre civilisation : la question des migrants, du transhumanisme, de l’intégration sociale et non moins, comme ici, celle de l’euthanasie, examinée et réfléchie, à la lumière de la Parole de Dieu, dans toutes ses dimensions humaines.
La Réforme protestante, dont nous venons de fêter les 500 ans, n’a pas signifié la fin de la vie religieuse, comme en témoignent la permanence d’une forme de monachisme en son sein et surtout, la résurgence des diaconesses aux XIXe et XXe siècles. Une diaconesse française nous raconte cette évolution et comment elle a été conduite à s’y engager, aujourd’hui en mode œcuménique et toujours priant.
Pédopsychiatre, psychothérapeute, le Docteur Struyf intervient de longue date dans le parcours de séminaristes ou de religieux-ses aussi bien que de leurs formateurs ; elle est membre de l’AIEMPR (Association internationale d’études médico-psychologiques et religieuses) et poursuit de front sa pratique thérapeutique et son enseignement, ainsi que ses publications, dont « Les besoins psychiques de l’être humain » paru dans notre revue (Vs Cs 2007-1, 27-40).
Sœur Francine, des Pauvres Sœurs de Mons, fut un temps responsable de l’Union des Religieuses de Belgique ; elle a longtemps présidé aux destinées de plusieurs hôpitaux et œuvres caritatives de son institut, y travaillant à garantir des pratiques éthiques chrétiennes. Dans sa modestie, ce témoignage montre comment la vie religieuse apostolique, après des siècles de bienfaisance, aménage avec une sérénité inventive les moyens de servir le Christ autrement.
Un exégète chevronné s’expose à l’écriture d’un immense poète pénétré d’Évangile. Jean Radermakers, s.j., professeur à la Faculté jésuite de théologie de Bruxelles (IÉT), fait ici vibrer les fulgurances johanniques d’un poème pascal de Pierre Emmanuel, récemment réédité.
Dans le numéro précédent, l’auteur avait dégagé les enjeux et les défis de l’accueil dans la vie consacrée, à titre exceptionnel, de personnes handicapées. Elle envisage maintenant le cas des instituts qui les accueillent par vocation.
Enseignante en droit canon à Lille, Namur et Bruxelles, l’auteur a défendu en 2015 sa thèse doctorale en sciences religieuses sous le titre Vie chrétienne et handicap. Prescriptions canoniques et orientations pastorales. Elle dédie ces pages inédites en français à la mémoire de Sœur Anne-Marguerite Fromaget, Fille de la Charité, canoniste au Dicastère pour la vie consacrée.
Hôtelier de Saint-Benoît-sur-Loire, tout récemment devenu prieur, l’auteur enseigne au noviciat de son abbaye et assure le cours de théologie fondamentale au STIM (Studium Théologique Inter-Monastères). Il réfléchit au besoin pressant de guérison qu’il rencontre souvent. Il montre comment le sacrement du pardon peut s’y trouver dévoyé ou, à l’inverse, vivifié.
Des femmes consacrées abusées par leur entourage ecclésial, masculin ou féminin : un nouveau et douloureux dossier s’est courageusement ouvert en Italie. Deux livres récents, l’un préfacé par notre auteur (Giulia et le loup), l’autre écrit par elle (voir ci-après) ont été remis le 10 septembre dernier au Pape François, décidé à suivre la question. L’écoute exemplaire de ces victimes doit aussi être partagée dans le monde francophone.
Présentée une première fois à l’Université de Fribourg lors d’un Colloque sur l’approche théologique de l’aide, cette réflexion inédite d’un juriste théologien inaugure à merveille l’année jubilaire que nous venons d’entamer. Comment éviter que la relation d’aide ne se prenne au piège de la séduction ou de la domination, masquées par l’œuvre de miséricorde corporelle ou spirituelle où elle s’exprime ? Le jeu de l’aide ne consiste-t-il pas à entrer dans un triangle dont le Christ, aidant et aidé, devient l’équilibre secret ?
Prendre soin des autres peut faire souffrir, quand le décalage grandit entre les aspirations profondes des soignants et les requêtes techniques de la profession. L’histoire des soins qui furent souvent l’affaire des femmes montre comment notre époque, passant de la personne malade au simple organe à traiter, a pu évacuer le spirituel, pour finir par atteindre le soignant dans son identité. L’auteur, engagée dans le domaine des Maisons de repos, ose proposer la formation du cœur des soignants et l’ouverture d’un espace spirituel de rencontre, pour que soit respecté leur besoin fondamental d’agir en conformité avec leur foi.
En tant que psychiatre, l’auteur explique le phénomène vécu de la possession comme une expérience subjective. Il en analyse ensuite les principales dimensions : le sujet, « l’éprouvé », la capacité symbolique, la croyance, la conviction et les déviations pathologiques. Il insiste sur l’importance d’entendre le « je » quand il nous parle ou nous interpelle. Une réflexion dont l’actualité montre, en milieu chrétien ou ailleurs, toute la pertinence.