Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Archiviste de la congrégation des Petites sœurs de Jésus, elle a séjourné en France, en Finlande, longtemps en Allemagne, en Israël, et depuis plusieurs années, à Rome, expérimentant partout qu’on peut, comme au Luxembourg où elle a grandi, devenir amie avec des gens dont tout nous sépare. Elle nous conte ici des histoires peu connues de Frère Charles, « des riens », qui ont saveur d’Évangile.
Déjà croisée comme archiviste de l’ordre du Carmel en Belgique, sœur Christiane Meres, luxembourgeoise de Bruxelles, nous livre une autre facette de son talent, en nous invitant à la rencontre de deux femmes émouvantes ; leur trajectoire s’éclaire d’une troisième, à l’ombre de la Croix.
Thérèse de l’Enfant-Jésus, « un joli brin de fille », selon son père, a vécu un itinéraire de chasteté chrétienne qui peut tous nous éclairer aujourd’hui ; sœur Noëlle Hausman, directrice de la revue et thérésienne de longue date, s’attache à le montrer.
Professeur au Studium de Notre-Dame de Vie, sœur Marie-David Weill, des Sœurs apostoliques de Saint-Jean, nous permet de comprendre la canonisation récente du prélat anglais dont E. Przywara écrivait : « Ce que saint Augustin a été pour le monde antique, saint Thomas pour le Moyen-Âge, Newman mérite de l’être pour les Temps Modernes ».
Les trois copatronnes de l’Europe le sont depuis 20 ans ! Une occasion pour Chantal van der Plancke, qui anime de longue date l’Association internationale Catherine de Sienne, de mettre en évidence ces saintes et saints à qui Dieu a confié tout un continent. Car « les saints sont envoyés par Dieu dans l’histoire pour conduire notre histoire à Dieu ».
Parmi les 19 chrétiens récemment béatifiés à Oran, certains sont restés dans l’ombre, comme ces quatre Missionnaires d’Afrique (Pères blancs) assassinés ensemble à Tizi Ouzou le 27 décembre 1994. Parmi eux se trouvait un Belge, avec qui son confrère Guy Theunis, autrefois très engagé au Rwanda, nous propose de faire plus ample connaissance.
Le Père Lambert Malungu, salésien de don Bosco, après avoir été directeur de la communauté du Theologicum Saint François de Sales de Lumbumbashi (RDC), y enseigne l’Écriture sainte tout en dirigeant l’École supérieure d’informatique Salama (ÉSIS) ; c’est là que cet éducateur des jeunes anime un séminaire de salésianité et qu’il a prononcé cette homélie en la fête de saint Jean Bosco.
Membre des Fraternités Monastiques de Jérusalem, elles aussi au cœur de la ville, sœur Marie-Laure, de la revue Sources Vives, ouvre pour nous les deux derniers tomes de la correspondance de la célèbre assistante sociale d’Ivry. Dans l’inclassable vocation de présence aux frontières, une « spiritualité du forage » se découvre, livrée à l’Église urbaine d’aujourd’hui.
Longtemps professeur de théologie spirituelle au Centre Sèvres de Paris, l’auteur réside aujourd’hui à Montpellier où il coordonne le pôle ignatien du Languedoc. Il a notamment édité le Pseudo Caussade, L’Abandon à la Providence divine, un ouvrage qui marque un tournant dans la vie spirituelle de Charles de Foucauld. S’ensuit un portrait surprenant du défricheur évangélique devenu frère universel.
Un Père-Abbé Prémontré présente la vie canoniale régulière, telle qu’elle vient de se réfléchir aujourd’hui dans un lumineux colloque. L’occasion pour cette spiritualité communautaire d’inviter toute l’Église à plus de « canonicité ».
Un chanoine ami des pauvres devint père d’une communauté de femmes, puis d’hommes, dont nous célébrons aujourd’hui les 800 ans d’existence ; sa prière incessante pour les pécheurs est au coeur de l’insertion urbaine d’un nouveau groupe religieux ; c’est ce périple fondateur qu’une moniale dominicaine de Taulignan nous rapporte, après avoir publié récemment son Saint Dominique. Un visage de Miséricorde (2015).
À l’occasion de la sortie des Lettres de Catherine de Sienne aux religieux et aux prêtres, une des meilleures spécialistes du fulgurant docteur de l’Église nous propose sa vision de tout le panorama des sept volumes à présent édités dans la nouvelle traduction française. C’est une joie d’ouvrir la première de nos chroniques intermédiaires – entre celle qui s’attache annuellement à la vie consacrée et celle qui porte sur l’Écriture sainte – par cette superbe présentation.