Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Le Cardinal Marc Ouellet, membre d’une Société de vie apostolique, « les Messieurs de Saint-Sulpice », et, depuis 2010, préfet de la Congrégation pour les Évêques et président de la Commission pontificale pour l’Amérique latine, entend, dit-il, la vie consacrée comme « le lieu propre du Saint-Esprit » ; nous avons voulu en savoir plus.
Certains ouvrages doivent être présentés plus longuement que d’autres (qu’on trouve sur notre site à la rubrique Critiques de livres). Et certains recenseurs s’y risquent volontiers, comme Gonzague de Longcamp, frère de Saint-Jean, responsable du Studium de Saint-Jodard et professeur à l’Université catholique de Lyon.
Prêtre des Missions étrangères de Paris, Yann Vagneux vit à Bénarès, en Inde. La haute figure du Père bénédictin Henri Le Saux, de l’abbaye de Kergonan, proche de Jules Monchanin et de Raymon Panikkar, est suivie dans sa découverte de l’Inde et la transformation de sa vision du sacerdoce du moine chrétien en milieu hindou. Une source d’inspiration, à réfléchir.
Les questions de disposition liturgique valent-elles la peine qu’on y revienne encore ? Benoît Carniaux, père abbé prémontré de l’abbaye de Leffe et membre de notre rédaction, démontre la dynamique d’une mise en œuvre conciliaire encore à venir. Percutant.
Sœur Moïsa, des Fraternités Monastiques de Jérusalem, formée en patristique, doctorante en théologie à l’I.É.T. de Bruxelles, ose une parole de lumière sur la dureté des temps ; est-il étonnant que cette avancée nous vienne d’une famille religieuse qui unit un institut de frères et un autre de sœurs, en plus des fraternités laïques et apostoliques qui s’en inspirent ?
Normalien, docteur et agrégé en mathématiques, le père Florent Urfels, aujourd’hui professeur à la Faculté Notre-Dame de Paris et aumônier de l’École Normale Supérieure, revient sur les lieux de sa première formation théologique, l’Institut d’Études Théologiques (Faculté jésuite de théologie) de Bruxelles, qui fête cette année ses 50 ans. Un délicieux parcours où l’on voit surgir la haute figure du père Albert Chapelle, s.j.
La Présidente des Amitiés Catherine de Sienne évoque, avec le dernier volume de la nouvelle traduction française des Lettres de Catherine Benincasa, ces Caterinati religieux, prêtres ou ermites, familiers de la grande « mystique du corps mystique », comme l’appelait Paul VI en la proclamant, en 1970, docteur de l’Église.
D’abord adressée à des prêtres, cette pratique de l’accompagnement des vocations (sacerdotales) peut raviver d’autres modes d’aide spirituelle : vertus théologales, vie sacramentelle, prière sont toujours offerts dans l’Église pour le discernement des dons de l’Esprit.
Comment peut-on devenir prêtre aujourd’hui ? L’auteur prend d’abord acte de la coupure historique dont nous sommes aujourd’hui les héritiers. Puis il propose de revenir à ce qu’a été et voulu Jésus. S’appuyant sur l’image du pasteur, entendue à frais nouveaux, il permet de mieux comprendre les actes ou les « pouvoirs » propres au ministère sacerdotal – et pour finir, la joie qui, imprévisiblement, s’y donne.
Les enseignements de Vatican II sur l’Église, peuple sacerdotal, éclairent ceux qui concernent l’Eucharistie — et réciproquement. Particulièrement attentif au chapitre 2 de Lumen Gentium à ce sujet, l’article en montre également les implications quant au ministère sacerdotal : celui-ci est ordonné, et à l’Eucharistie, et à l’Église.
A partir d’une vue d’ensemble du Concile, la constitution dogmatique sur l’Église est présentée dans sa genèse, ses grandes articulations, ses accents majeurs ; un commentaire des deux derniers chapitres permet de s’initier à une lecture plus approfondie d’un des plus grands textes de Vatican II : c’est à partir de lui que se comprend aujourd’hui toute ecclésiologie ; il fallait aussi rappeler ce qu’il doit à un expert belge demeuré dans son ombre.
Le décret sur « le ministère et la vie des prêtres » est à son tour situé dans le questionnement qui l’a suscité ; l’auteur s’attache au préambule et au premier chapitre, médités dans leur signification toujours actuelle ; le reste du décret est parcouru plus rapidement. La théologie du ministère proprement sacerdotal de tous les prêtres découle de la Pâque du Christ et peut se résumer dans la superbe formule « être à Dieu pour les hommes et aux hommes pour Dieu ».