Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Juriste, volontaire ATD-Quart-Monde, accompagnateur au Service de la pastorale des jeunes, présent à La Viale-Europe, chargé des prières quotidiennes sur le site Click to pray... un jésuite « polymorphe » nous emmène en voyage. La rencontre est accompagnée d’une vidéo, que vous pouvez découvrir ici.
Formé par la vie cartusienne, ermite diocésain depuis une quinzaine d’années, l’auteur propose sa lecture concrète des Orientations « Ponam in deserto viam » : selon lui, la spiritualité du désert et son incarnation s’y rencontrent admirablement, grâce à certains critères de discernement, au premier rang desquels, souligne-t-il, l’indispensable absence de connexion internet.
Inopinément décédé le 11 mars dernier, le père Dany Dideberg (1935-2020), théologien patenté, ami fidèle de notre revue, fut profondément engagé dans l’accompagnement spirituel personnel et au service des groupes du Renouveau charismatique. Nous avons voulu terminer ce numéro pascal en reproduisant à sa mémoire ces pages dédiées à la dévotion au Cœur de Jésus qu’il a largement contribué à renouveler.
Un sujet d’autrefois, le silence ? Noëlle Hausman, directrice de notre revue, montre qu’il est plutôt la condition de l’écoute, ouvrant aux profondeurs de la Parole. De hautes figures bibliques sont relayées, dans la passion de Jésus, par le dernier silence de Dieu ; il entame toute surdité.
Jésuite canadien formé pour une mission du Vietnam quittée dans des circonstances dramatiques, le jeune dogmaticien acheva sa formation en France ; spécialiste de la spiritualité des Exercices ignatiens, il poursuit en Belgique, à la Faculté jésuite de Bruxelles (I.É.T.) une carrière académique qui lui a permis de revisiter, avec les grands traités et les principaux sacrements, quelques figures éminentes de la mystique chrétienne.
Le père Rupnik est jésuite, directeur du Centre Aletti de Rome, théologien, animateur de retraites, professeur de théologie à l’Athénée pontifical Saint-Anselme et à la Grégorienne, écrivain et artiste. Ses célèbres mosaïques enrichissent près de 200 lieux de prière dans le monde entier, dont le sanctuaire Jean-Paul II, inauguré aux récentes JMJ. Il nous parle de beauté.
L’alerte chroniste de plusieurs revues italiennes nous offre ce délicieux billet sur une plante de la Bible devenue célèbre depuis qu’une femme libéra pour Jésus les senteurs immémoriales de son parfum – en présage de la vie consacrée, qui embaume, dit la fin de Vita consecrata, toute la maison de l’Église.
Prêtre orthodoxe, le père Dinu a soutenu une thèse doctorale sur sainte Thérèse à la Faculté de Théologie orthodoxe de l’Université de Bucarest où il enseigne aujourd’hui. Son étude sur la Madre, traduite et légèrement abrégée par nos soins, met en lumière les consonances de la doctrine spirituelle de Thérèse avec la prière de Jésus chère à l’Orient. Nous sommes heureux d’achever l’année thérésienne par cette présentation inédite d’un chemin de prière décidément ecclésial.
Lieu de mort, ou lieu d’une autre vie, le désert terrifie ou fascine, tout comme la vie de ces solitaires dont nous connaissons tant d’apophtegmes. Mais à quoi ressemblait concrètement la prière de ces hommes s’efforçant d’obéir à l’injonction du Seigneur, reprise par saint Paul, de « prier sans cesse » ? « La prière est le miroir du moine », disaient-ils eux-mêmes, et leur exemple, plus actuel que jamais, nous montre comment la prière change le cœur, transforme la vie, et fait jaillir des sources dans le désert et refleurir les lieux les plus arides.
D’abord adressée à des prêtres, cette pratique de l’accompagnement des vocations (sacerdotales) peut raviver d’autres modes d’aide spirituelle : vertus théologales, vie sacramentelle, prière sont toujours offerts dans l’Église pour le discernement des dons de l’Esprit.
Sait-on que l’expérience des Pères du désert, fondatrice entre toutes, demeure accessible, puisqu’elle se vit encore, dans des conditions presque analogues, en Éthiopie aujourd’hui ? Le voyage que nous propose l’auteur, à la découverte de ce monachisme contemporain, ne manquera pas de surprendre, d’amuser parfois, mais surtout, de faire réfléchir à cette existence faite, en définitive de tempérance, de discrétion, d’humilité ; destinée à « renouveler l’âme », l’ascèse conduit alors à vivre constamment avec Celui qui nous donne d’entrer joyeux dans la cité de Dieu.
Le cas d’Hadewijch dite d’Anvers, personnellement si effacée dans son œuvre, est ici réexaminé du côté de sa doctrine et de sa spiritualité. Comme Ruusbroeck qui la tenait en haute estime, elle témoigne d’une mystique de l’amour qui peut saisir totalement l’homme et le combler par grâce, quoiqu’il en soit de sa contingence et de son péché. Une telle unité de la foi ecclésiale et de l’expérience personnelle, fondée dans l’imitation du Christ n’est-elle pas une ressource pour notre époque ?