Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Auteur en 1993 d’une thèse de philosophie sur Maurice Blondel, ce père salésien bien connu de nos lecteurs est établi à Lubumbashi où il intervient dans divers lieux de formation pour ses confrères et autres consacrés. Nous sommes heureux de publier son étude d’un aspect peu connu du philosophe, dont la cause de canonisation vient de connaître ses commencements.
On connaît les controverses qui assombrissent la reconnaissance « officielle » de la sainteté d’Edith Stein. La publication de cette belle causerie du P. Gianni Bracchi ne veut que donner à nos lecteurs et lectrices l’occasion de méditer encore l’exceptionnelle figure de cette femme chrétienne, carmélite morte de sa « mort juive » et qui, comme telle, appelle notre vénération.
En s’attachant à l’insoluble question du mal, l’auteur nous conduit, grâce au langage de l’Écriture et d’ailleurs des contemporains, à la protestation de Dieu qui précède la nôtre puis à la réponse désarmante de la miséricorde – car l’impatience de Dieu surprendra même notre espérance. Une méditation qu’il faut lire sans hâte, pour mieux goûter cette patience où nos vies se refont.
Il ne va pas de soi de lier contemplation et solidarité humaine. On pourrait être tenté de les opposer : ou bien on se veut solidaire des hommes, ou bien on se met à la recherche de Dieu. Ces pages montrent qu’une des notes qui distinguent la contemplation chrétienne du phénomène universel de la contemplation est sa solidarité avec les hommes.
« Maîtres du soupçon », Marx, Freud et Nietzsche sont à l’origine de courants de pensée qui touchent au plus profond la réalité de notre culture, de la morale et de la religion. Aussi interpellent-ils radicalement les chrétiens et en particulier religieux et religieuses. Simon Decloux commence par évoquer rapidement la pensée de ces trois hommes, en précisant le point de vue à partir duquel chacun d’eux croit pouvoir comprendre et interpréter la réalité. Il évoque ensuite leur actualité et indique comment ils influencent efficacement notre époque et comment celle-ci peut se reconnaître en eux. Ceci amène l’auteur à constater à quel point la présence diffuse de ces courants de pensée nous renvoie à l’essence même de notre engagement religieux, c’est-à-dire à nos vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance. Ceux-ci sont appelés à manifester la réponse radicale de l’Évangile aux interpellations de fond dont témoignent ces courants de pensée. Texte des trois exposés donnés à l’Assemblée générale de l’Union des Religieuses de Belgique (U.R.B.), à Ciney, le 20 mai 1978.