Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Professeur au Centre Sèvres, prêtre du diocèse du Havre et normalien, l’auteur nous a plusieurs fois invités à partager ses recherches sur l’expérience spirituelle des pauvres. Sa méditation du Magnificat, où s’annonce déjà tout l’Évangile, signale le combat que se livrent en nous la promesse et la menace : il s’agit pour tous de se convertir à la fidélité renversante de Dieu.
Un docteur en théologie tout neuf, puisqu’elle vient de présenter au Centre Sèvres une thèse d’herméneutique biblique fondée dans les Exercices spirituels, revisite à la fin de l’année ignatienne la « pauvreté totale » que finit par discerner Ignace de Loyola pour caractériser les siens.
Juriste, volontaire ATD-Quart-Monde, accompagnateur au Service de la pastorale des jeunes, présent à La Viale-Europe, chargé des prières quotidiennes sur le site Click to pray... un jésuite « polymorphe » nous emmène en voyage. La rencontre est accompagnée d’une vidéo, que vous pouvez découvrir ici.
Mais oui, « les pauvres sont nos maîtres ». Normalien et vicaire de paroisse, François Odinet, désormais docteur en théologie du Centre Sèvres, y poursuit par son enseignement et ses recherches sur l’expérience spirituelle des pauvres – ceux-là même dont Jésus lui aussi a appris, comme en témoignent les rencontres de la Cananéenne et de Bartimée, longuement méditées.
Membre de la Congrégation des Sœurs missionnaires de Jésus crucifié (Mexique), sœur Juanita parle d’expérience, quand elle explique ce qu’on cherche en Amérique latine ou en Afrique, là où on propose au système capitaliste l’alternative de l’économie sociale et solidaire.
L’ouvrage que les Éditions du Cerf viennent de consacrer au Maître général de l’Ordre dominicain ravira, avec les amis de l’Ordre, tous ceux qu’une familière de la spiritualité dominicaine permet ici de rejoindre dans « l’Amour qui bouleverse les entrailles de Dieu ».
Prêtre du diocèse du Havre et normalien, le père François Odinet enseigne au Centre Sèvres. En marge de sa dernière publication Vivants grâce à Dieu (2018), il nous invite à entendre ce que les personnes très pauvres voient de Jésus, en s’inspirant des partages d’évangile de la Famille Bartimée.
Membre des Fraternités Monastiques de Jérusalem, elles aussi au cœur de la ville, sœur Marie-Laure, de la revue Sources Vives, ouvre pour nous les deux derniers tomes de la correspondance de la célèbre assistante sociale d’Ivry. Dans l’inclassable vocation de présence aux frontières, une « spiritualité du forage » se découvre, livrée à l’Église urbaine d’aujourd’hui.
Curé de Dieppe, adjoint pastoral pour le diocèse de Rouen de l’enseignement catholique de Haute-Normandie, ancien de l’I.É.T., le père de la Tousche a raconté récemment aux étudiants de son ancienne Faculté comment la vie peut basculer un soir de décembre, au détour d’une rue sans intérêt. Mais ce n’était là que les prémices d’un hommage appuyé rendu à une théologie qui « favorise les sorties, les rencontres, et donc les risques ».
Longtemps professeur de théologie spirituelle au Centre Sèvres de Paris, l’auteur réside aujourd’hui à Montpellier où il coordonne le pôle ignatien du Languedoc. Il a notamment édité le Pseudo Caussade, L’Abandon à la Providence divine, un ouvrage qui marque un tournant dans la vie spirituelle de Charles de Foucauld. S’ensuit un portrait surprenant du défricheur évangélique devenu frère universel.
Fondées en 1963, les Petites Sœurs de l’Évangile vivent en petites fraternités internationales parmi les pauvres, pour faire Église avec eux. Sœur Simone Ponnet et ses consœurs ont ainsi passé de longues années « en prison », avec les détenus en fin de peine. Le cinéma vient de nous les faire connaître, maintenant que leur présence témoigne autrement d’une Providence sans frontières.
Sœur Francine, des Pauvres Sœurs de Mons, fut un temps responsable de l’Union des Religieuses de Belgique ; elle a longtemps présidé aux destinées de plusieurs hôpitaux et œuvres caritatives de son institut, y travaillant à garantir des pratiques éthiques chrétiennes. Dans sa modestie, ce témoignage montre comment la vie religieuse apostolique, après des siècles de bienfaisance, aménage avec une sérénité inventive les moyens de servir le Christ autrement.