Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Professeur de théologie dogmatique et membre de notre Comité de rédaction, le père Pierre Piret propose une traversée de la deuxième étape de l’évangile de saint Luc. Sur les chemins de Palestine, Jésus faisait route, en ouvrant à une attente qui s’accomplirait à Jérusalem. C’est bien la vie de l’Église en mouvement qu’on peut reconnaître dans les paraboles qui parsèment le texte.
Auteur et recenseur confirmé, notamment dans notre revue, sœur Moïsa nous offre de découvrir un moment-clé de la thèse en théologie qu’elle a défendue l’an dernier au Centre Sèvres, à propos du n° 299 des Exercices Spirituels, où l’on suppose que l’Écriture est donnée comme parole vivante et signifiante à qui veut lui ouvrir son entendement – « Ou bien, êtes-vous, vous aussi, sans intelligence ? ».
Théologienne responsable du projet « Les écrits de Tibhirine », de l’Université de Fribourg, M.-D. Minassian est particulièrement qualifiée pour nous proposer, à bientôt 5 ans de la béatification des martyrs d’Algérie (8 décembre 2018), d’interpréter la vie des moines de Tibhirine comme la lectio divina intégrale d’une Parole qui donne chair à chacun des vœux.
Le préfet du Dicastère pour la vie consacrée a donné cet été à la Cathédrale de Liège la conférence dont on va lire un abrégé, suivi de quelques échanges avec l’assemblée des consacré(e)s de Belgique. La synodalité étant le chemin de l’Église, il est aussi celui de la vie consacrée et le Cardinal brésilien nous dit comment. Une courte vidéo, à découvrir sur notre site, accompagne ces balises synodales.
Professeur de théologie spirituelle à l’Institut catholique de Paris et directeur de l’Institut d’Histoire des Missions, G. Berceville, o.p., convaincu que « derrière le scandale systémique des abus se cache le scandale des systèmes communautaires » (audition devant la CIASE, 15 novembre 2019), réfléchit à nouveaux frais aux contours d’une obéissance selon l’Évangile.
Initialement présenté lors d’une conférence au lendemain même des attentats de Paris, cette réflexion d’un Trappiste, d’abord médecin en Afrique et au Proche-Orient, aujourd’hui maître des novices à Tamié, est publiée en marge du procès des terroristes et de la publication du Rapport Sauvé : il s’agit bien de savoir de quel prophétisme parler et pour quelle conversion.
Mais oui, « les pauvres sont nos maîtres ». Normalien et vicaire de paroisse, François Odinet, désormais docteur en théologie du Centre Sèvres, y poursuit par son enseignement et ses recherches sur l’expérience spirituelle des pauvres – ceux-là même dont Jésus lui aussi a appris, comme en témoignent les rencontres de la Cananéenne et de Bartimée, longuement méditées.
Docteur en théologie dogmatique, philosophe, ami des arts, le père Piret, s.j. reprend pour nous la traversée de l’Évangile de Jean, depuis le lavement des pieds jusqu’à la prière sacerdotale – lecture pascale s’il en est. Comme dans ses précédentes contributions liturgiques, on repasse avec lui toute la trame scripturaire, et nous voici surpris de sa nouveauté.
Normalien, docteur et agrégé en mathématiques, le père Florent Urfels, aujourd’hui professeur à la Faculté Notre-Dame de Paris et aumônier de l’École Normale Supérieure, revient sur les lieux de sa première formation théologique, l’Institut d’Études Théologiques (Faculté jésuite de théologie) de Bruxelles, qui fête cette année ses 50 ans. Un délicieux parcours où l’on voit surgir la haute figure du père Albert Chapelle, s.j.
Sœur Marie Jean Baptiste, sœur apostolique de Saint-Jean, est membre du service diocésain de l’animation spirituelle du diocèse de Quimper et Léon. Cherchant à promouvoir la vie spirituelle dans la ligne de l’ouverture prônée par le Pape François, elle voit émerger la femme de Samarie comme l’emblème de ces « périphéries » rejointes par le Christ.
Un sujet d’autrefois, le silence ? Noëlle Hausman, directrice de notre revue, montre qu’il est plutôt la condition de l’écoute, ouvrant aux profondeurs de la Parole. De hautes figures bibliques sont relayées, dans la passion de Jésus, par le dernier silence de Dieu ; il entame toute surdité.
Un exégète chevronné s’expose à l’écriture d’un immense poète pénétré d’Évangile. Jean Radermakers, s.j., professeur à la Faculté jésuite de théologie de Bruxelles (IÉT), fait ici vibrer les fulgurances johanniques d’un poème pascal de Pierre Emmanuel, récemment réédité.