Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Bibliste bien connue, nouveau membre de la deuxième commission établie par le Pape pour l’étude du diaconat féminin, Anne-Marie Pelletier cherche depuis longtemps à penser l’Église en joignant le féminin au masculin. Issu du Colloque international réuni par L. Vardey, à Rome, en 2016, mais inédit, ce texte invite à méditer sur le cœur de Marie, où s’apprend notre humanité commune.
Prêtre du diocèse de Lyon, membre de la Communauté de l’Emmanuel, ingénieur de l’École polytechnique, philosophe et doctorant en théologie, Matthieu Bernard nous partage son étonnement de lecteur des Actes des Apôtres d’y voir en filigrane l’Église même du Pape François. Une découverte.
Sœur Marie Jean Baptiste, sœur apostolique de Saint-Jean, est membre du service diocésain de l’animation spirituelle du diocèse de Quimper et Léon. Cherchant à promouvoir la vie spirituelle dans la ligne de l’ouverture prônée par le Pape François, elle voit émerger la femme de Samarie comme l’emblème de ces « périphéries » rejointes par le Christ.
Recenseur régulier des ouvrages que nous recevons (et dont les notices sont désormais accessibles sur notre site), le Frère Gonzague est prieur à Saint-Jodard, maison de formation des Frères de Saint-Jean ; achevant à la Faculté jésuite de Bruxelles (I.É.T.) une thèse en théologie sur les Discours d’adieu du Quatrième évangile, il nous propose cette vision insolite de la miséricorde comme Amour livré.
Un exégète chevronné s’expose à l’écriture d’un immense poète pénétré d’Évangile. Jean Radermakers, s.j., professeur à la Faculté jésuite de théologie de Bruxelles (IÉT), fait ici vibrer les fulgurances johanniques d’un poème pascal de Pierre Emmanuel, récemment réédité.
Une retraite proposée en Lituanie, où fut célébrée la première fête de la Divine miséricorde, nous offre sous la plume de sa prédicatrice de passer la porte de la foi avec saint Thomas, qui voulut mettre la main dans le côté de Jésus. Retournant à cet apôtre prophète, la méditation restitue les fulgurances de la tradition du Corps blessé qui éclairent aussi le deuxième dimanche de Pâques.
Il arrive qu’un théologien relise le deuxième évangile en clé liturgique. À la question centrale de Marc, le temps ordinaire répond dès le commencement : c’est Jésus, Christ et Fils de Dieu. Le temps du Fils de l’homme qui va vers son Père se fait, au fil des rencontres de la férie, temps du Seigneur du ciel et de la terre présent depuis les apôtres à nos cheminements derrière lui.
Le Pape François interpelle souvent les chrétiens en les invitant à « sortir » pour annoncer à tous la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Mais « aller aux périphéries humaines ne veut pas dire courir vers le monde sans direction et dans n’importe quel sens. » Alors que les Évangiles synoptiques donnent un contenu clair et direct à la mission apostolique et évangélisatrice, le Quatrième Évangile apporte une autre lumière, très profonde, qui aidera bien des communautés plus contemplatives à vivre avec leur grâce propre ce « dynamisme de la sortie ».
Relisant le texte bien connu des noces de Cana, l’auteur médite sur la vocation de la « première femme de l’Evangile », la mère de Jésus, qui « se fait servante du repas des noces, et devient mère des fils du peuple » nouveau : la vocation d’épouse et de mère de toute femme s’annonce ainsi.
Le Christ couvrant de son silence l’humiliation de la femme adultère ; le Fils livré au silence du Père sur la croix : telles sont les deux faces de la mansuétude divine qu’un jeune théologien nous donne à considérer. Ainsi,le silence chrétien apparaît comme un lieu fondamental d’éveil et d’engagement et la liberté humaine peut s’accorder à l’œuvre discrète de l’Esprit.
L’Abbé général des Chanoines Prémontrés, méditant sur les icônes de la Samaritaine et du Samaritain proposées par le Congrès international de la vie consacrée en 2004, y joint la scène d’Emmaüs. Trois éclairages bibliques qui permettront de réfléchir à la combinaison, propre à chaque forme de vie consacrée, de ces trois éléments fondamentaux que sont la contemplation, l’action et la communion.
De loin en loin, nous revenons par des textes spirituels ou, comme ici, par un retour à l’Ecriture sainte elle-même, aux lieux-sources de nos engagements. Ainsi,la collecte paulinienne pour l’Eglise de Jérusalem n’était pas un geste de générosité parmi d’autres, mais partage de la communion au Christ lui-même.