Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
La chronique annuelle ne reprend pas, loin s’en faut, tous les ouvrages sur la vie consacrée qui nous sont parvenus et dont l’on trouve déjà les recensions sur notre site. Noëlle Hausman, sœur du Saint-Cœur de Marie et directrice de la revue, propose sa lecture d’ouvrages jugés signifiants. Cliquez sur leur titre pour en lire la recension dans la rubrique « Critiques de livres ».
Le père carme Stefano Conotter, aujourd’hui prieur à Bruxelles, a été maître des novices en Italie et prieur en Roumanie ; il présente la récente Instruction Cor orans (15 mai 2018), qui applique la constitution Vultum Dei quaerere (26 juin 2016) sur la vie contemplative féminine – un document qu’on aurait tort de croire réservé aux moniales de vie cloîtrée.
Le Père abbé de Leffe, professeur de théologie fondamentale, fonde son interprétation des passages discutés d’Amoris Lætitia dans la vision tout ensemble thomiste et ignatienne qu’a le Pape François de la miséricorde. Attrition, indulgence, justice, peine expiatoire, gradualité, imputabilité : ces notions fontales, bien entendues, préparent, au rythme de la grâce, le cœur humain aux noces éternelles.
Ancienne présidente de la Conférence nationale des Instituts séculiers de France, Nadège Védie, qui fut responsable générale de l’Institut Notre-Dame du Travail, a présidé, de 2012 à 2016, la Conférence mondiale des Instituts séculiers. Elle était donc tout indiquée pour nous parler, en cette année anniversaire, du présent et de l’avenir de cette jeune forme de vie consacrée.
L’une des conférences les plus suivies du Colloque international clôturant la vie consacrée portait sur le discernement à opérer, lorsque de jeunes associations cherchent leur voie auprès des instituts anciens. Des critères canoniques sont rappelés, une ouverture prudente, recommandée, alors même qu’une « nouvelle forme de vie consacrée » n’a pas encore vu le jour.
En 1996, le Père Camille Dumont, dogmaticien de renom, donnait sa lecture de Vita consecrata à des veuves membres d’un institut séculier. Il nous en avait confié le texte, écrit de sa main ; nous sommes heureux de le rendre public pour les vingt ans d’une exhortation pontificale que cette présentation avait immédiatement saisie dans sa nouveauté.
Le directeur de la très renommée revue dehonienne Testimoni estime, dans un inventaire documenté de l’Année de la vie consacrée, que l’on n’est pas allé au fond des problèmes. Ainsi, « les Églises locales sont loin de comprendre que la grave crise que connaît la vie consacrée en Occident est le signe le plus évident du défi auquel elles sont confrontées elles-mêmes ». Or, la réponse que peuvent donner les religieux aux signes des temps sera précieuse pour tous.
L’évêque émérite de Metz commente pour nous le document rendu public par notre Dicastère en novembre dernier. Il nous permet de comprendre pourquoi la vocation de frère concerne en fait toutes les formes de vie consacrée, et toute l’Église. On regrettera avec lui qu’un document tant attendu ne règle ni n’éclaire l’épineuse question de la juridiction des frères dans les « instituts mixtes ».
Récemment devenu membre de la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique, un évêque et salésien belge médite sur La joie de l’Évangile , Scrutate et Laudato si’ , trois documents qui pointent certes vers un plus grand dépouillement de la vie consacrée, mais aussi, un engagement plus résolu dans l’évangélisation du monde.
En attendant l’Instruction promise sur la gestion des biens dans les instituts religieux, l’auteur, canoniste bien connue de nos lecteurs, entreprend de commenter, au regard des communautés religieuses d’Afrique, la Lettre circulaire publiée le 2 août 2014 par notre Dicastère. Sa lecture pénétrante et sans fard pourrait toucher bien d’autres aires culturelles, s’il est vrai que « l’esprit de pauvreté exige que la nécessité de posséder des biens n’excède jamais les finalités auxquels ils doivent servir ».
Le Père G. Martelet, ami de notre revue, excellent connaisseur de la vie religieuse (on se souvient de son Sainteté de l’Église et vie religieuse, Prière et Vie, Toulouse, 1964) est décédé le 14 janvier dernier. En hommage cordial à sa mémoire, nous commençons notre visite des grands textes théologiques offerts à notre revue par sa puissante réflexion, toujours totalement actuelle, sur le décret Perfectae caritatis.
Coordonnés par la CIVCSVA (Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique), les Conférences épiscopales et les Conférences de Supérieurs majeurs, de nombreux événements jalonnent l’Année de la Vie Consacrée. Pour consulter l’agenda en ligne de l’Année de la Vie Consacrée, agenda évolutif et participatif, cliquez ici !