Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Née à Lausanne, pharmacienne, docteur ès lettres et licenciée en théologie, Sophie Binggeli, dont le doctorat européen a porté sur sainte Edith Stein, appartient au cercle restreint des connaisseurs chargés de la traduction en français de son œuvre. Membre d’un institut séculier, elle enseigne la théologie à Paris, notamment à la Faculté Notre-Dame du Collège des Bernardins. La partie de l’entretien consacrée au commentaire de l’œuvre de Bert Gerresheim, à Cologne (Mémorial Edith Stein) est accessible en vidéo (cliquez ici !).
Marie-Odile Bonnans a fondé en 2014 l’association française Au vent des rencontres destinée à faire connaître la culture juive au travers de rencontres amicales avec des artistes, des intellectuels, des religieux, des hommes d’affaires et des familles juives. Elle nous rappelle ici de quelle racine sainte la liturgie chrétienne ne cesse de procéder et comment elle peut lui rendre témoignage.
Grande voix parmi les cardinaux, le père Christoph Schönborn, dominicain, archevêque de Vienne, proche du Pape François, est aussi l’une des personnalités européennes les plus attentives à tout ce qui surgit ou reprend cœur dans l’Église du Christ. Nous avons eu la joie de rencontrer l’intrépide pasteur théologien.
Dans le domaine très discuté de la théologie chrétienne des autres religions, le génial (et méconnu) Oratorien « rejoint certains accents de la théorie de l’accomplissement défendue par Jean Daniélou, Henri de Lubac, et dont on retrouve certains éléments dans les enseignements du concile Vatican II. Il renouvelle cette théorie par deux principes fondamentaux : le premier est que le rapport entre le christianisme et les religions doit être étudié dans le contexte d’une humanité comprise au cœur du cosmos ; le second est lié à l’action de l’Esprit qui ne cesse de féconder les efforts religieux de l’homme ».
Le plus court de tous les textes conciliaires n’est pas le moins important. Si la question des religions s’est lentement imposée à Vatican II, elle domine aujourd’hui la vie des sociétés et interroge notre foi. Après avoir situé la déclaration dans l’ensemble du Concile, l’auteur parcourt son contenu : vision positive de la pluralité des religions, cas de l’islam, reconnaissance d’un rapport singulier au judaïsme… La mise en œuvre postconciliaire s’intéresse enfin au dialogue multiforme et aux échanges spirituels, tous deux particulièrement honorés par les religieux.
Quelques personnes juives survivantes ont voulu œuvrer, depuis les États-Unis, Israël ou la Belgique, à ce que soit reconnue la résistance spirituelle d’un religieuse belge, courageuse figure, qui estimait, selon l’hommage écrit pour la cérémonie par l’une des juives rescapées, qu’« on doit faire ce qui est à faire » ; car « même si nous ne sommes qu’une personne agissant seule, nous avons le devoir et le pouvoir de protéger ceux qui sont sans secours devant les forces du mal ».
Lire l’Écriture, ce n’est pas la paraphraser, mais l’entendre dans toute sa profondeur réflexive. Qu’on lise les sous-titres où se résume l’argument, ou qu’on avance à petites étapes vers leur fin, ces pages découvriront des perspectives insoupçonnées sur une question où se joue sans doute l’avenir du christianisme de notre temps.
La véritable avalanche de livres (une trentaine) et les contraintes éditoriales, en termes d’espace, obligent à faire un choix drastique pour la rédaction de cette chronique 2009. Après la recension de six ouvrages généraux ou instruments de travail (I), je présenterai les études centrées sur une péricope ou un livre biblique (II), puis une série de livres développant soit un thème, soit une question d’herméneutique (III) pour enfin conclure par quelques livres concernant, d’une manière large, le judaïsme (IV). En espérant que la brièveté de certaines recensions ne nuira pas trop à l’objectivité et à l’intérêt du propos.
C’est avec beaucoup de retard, mais à ce niveau de « relecture de l’événement » qu’en est-il de la « mesure des jours », que nous faisons écho à la célébration de l’Année Sainte et plus particulièrement à tel ou tel acte de Jean-Paul II ! Certes, la situation actuelle au Moyen-Orient nous touche journellement et réclame donc notre prière ainsi qu’une intelligence spirituelle de l’histoire. Mais précisément, cette méditation sur le « chemin spirituel de l’évêque de Rome » n’est-elle pas bien venue pour nourrir dans la prière cette intelligence dont nous avons tant besoin pour raison et espérance garder ? Si nous pouvions ainsi œuvrer un peu à la réconciliation entre les hommes, la consécration de notre vie à cette urgence eschatologique se trouverait affermie dans la foi et la charité quotidienne. 20-26 MARS 2000 : Méditation donnée pour quelques membres de la communauté judéo-chrétienne d’Israël, les 2 et 3 juin 2000 à Jérusalem.
On connaît les controverses qui assombrissent la reconnaissance « officielle » de la sainteté d’Edith Stein. La publication de cette belle causerie du P. Gianni Bracchi ne veut que donner à nos lecteurs et lectrices l’occasion de méditer encore l’exceptionnelle figure de cette femme chrétienne, carmélite morte de sa « mort juive » et qui, comme telle, appelle notre vénération.