Éclairer et accompagner des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée
Le père Nikolaas Sintobin, jésuite flamand, autrefois avocat, puis enseignant dans des collèges jésuites à Paris et à Anvers, et accompagnateur spirituel, s’est spécialisé dans la spiritualité ignatienne. À partir de son expérience personnelle, il nous introduit à « la prière biblique ignatienne ».
Connaissez-vous cet Ignace que nous présente, via un choix de ses Lettres, Mark Rotsaert, chercheur bien connu en spiritualité ignatienne et aujourd’hui président de la Société des Bollandistes ?
Auteur et recenseur confirmé, notamment dans notre revue, sœur Moïsa nous offre de découvrir un moment-clé de la thèse en théologie qu’elle a défendue l’an dernier au Centre Sèvres, à propos du n° 299 des Exercices Spirituels, où l’on suppose que l’Écriture est donnée comme parole vivante et signifiante à qui veut lui ouvrir son entendement – « Ou bien, êtes-vous, vous aussi, sans intelligence ? ».
Après avoir passé 25 ans à l’Arche, Catherine Beunaiche a rejoint les Sœurs auxiliatrices du purgatoire, où elle est, depuis 8 ans, responsable du noviciat. À l’automne, elle partira pour aider ses consœurs du Rwanda à former les jeunes professes du lieu. Nous l’avons interrogée sur son itinéraire, la formation des jeunes, le discernement ignatien, et cette étrange vocation des auxiliatrices « du purgatoire » qu’elle entend en clé d’espérance.
Un docteur en théologie tout neuf, puisqu’elle vient de présenter au Centre Sèvres une thèse d’herméneutique biblique fondée dans les Exercices spirituels, revisite à la fin de l’année ignatienne la « pauvreté totale » que finit par discerner Ignace de Loyola pour caractériser les siens.
Un cadeau jésuite de plus, pour cheminer vers la fin de l’année ignatienne... L’auteur, fin lettré et professeur de spiritualité, vient de publier : Discernement des esprits selon Ignace de Loyola (Éditions jésuites, Bruxelles, 2021) ; il développe ici, à travers l’histoire de la pensée, la modernité de ces affects où se dit l’action de l’Esprit. Un « À propos de » l’ouvrage de D. Salin est publié en même temps que l’article : à lire ici.
Quand un jésuite, ancien directeur du célèbre lnstitut Gramme de Liège (déjà auteur chez nous de « Avoir ou être ? », VsCs 72, 2002-2, p. 117-130), qui aime « fureter dans le futur », nous partage l’histoire des appellations courantes des membres de la Compagnie de Jésus, il devient évident que le nom voulu par Ignace de Loyola est source d’avenir.
Directrice de notre revue et membre des Sœurs du Saint-Cœur de Marie (congrégation que réjouit, comme toutes les familles religieuses de spiritualité ignatienne, l’année en cours), sœur Noëlle présente les Exercices spirituels comme l’apprentissage d’un combat qui concerne toute l’Église de Dieu.
Jésuite belge, il a été maître des novices, provincial de Flandre, président des provinciaux jésuites d’Europe, professeur de spiritualité à l’Université grégorienne et à Oxford ; il a notamment dirigé le Centre ignatien de spiritualité de la Grégorienne ; il revient aujourd’hui à ses premières études ignatiennes, tout en présidant la prestigieuse Société des Bollandistes. Nous sommes heureux de le retrouver dans nos pages.
Au moment d’achever sa carrière de professeur de théologie dogmatique et sacramentaire à l’I.É.T. de Bruxelles, le jésuite canadien formé pour le Vietnam et qui n’enseigna qu’en Europe, nous offre cette superbe méditation du « Je veux » de Catherine de Sienne, qu’il met en syntonie avec le « Je veux » de Jésus en saint Jean, mais aussi, le « Je veux et désire » d’Ignace de Loyola. Un moment inaugural.
Habitué de nos pages, le père Pierre Gervais, jésuite canadien, a mené sa carrière de dogmaticien à l’I.É.T. de Bruxelles où il a revisité, avec les grands traités et les principaux sacrements, quelques figures éminentes de la mystique chrétienne. Il se consacre désormais à l’écriture, notamment d’importants commentaires des Exercices spirituels ; cet article en donne l’épure la plus achevée.
Dans cette mise en valeur de la pratique littérale des Exercices spirituels d’Ignace de Loyola, l’accompagnateur expérimenté se fait théologien de l’écoute intérieure de la Parole, au cœur de l’expérience spirituelle que le tracé ignatien permet. Pour l’homme d’aujourd’hui, l’oraison par « application des sens » représente une ressource et dans la vie quotidienne, un autre respir.