Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Sœur Marie des Oubliettes est une sœur de votre communauté. Traversez les lieux de solitude, de souffrance, de lutte, vous l’y découvrirez certainement. Elle nous parle ici des sœurs Bonnepâte et Bonnatout, qu’elle connaît de longue date, ainsi que de frère Valérien de Savérien. Une chose est sûre : le Royaume ne se fait pas sans tous ces saints des oubliettes...
Le Père Pier Giordano Cabra, de la Sainte Famille de Nazareth et familier de nos pages, a présidé la Conférence des supérieurs majeurs d’Italie et d’Europe. Auteur de nombreux ouvrages de spiritualité traduits en diverses langues, il se laisse aussi enchanter par des mots de la Bible (voir « Le nard » dans Vs Cs 2016-3, p. 77-90) ou, comme ici, par les marqueurs du temps qui passe et revient.
L’alerte chroniste de plusieurs revues italiennes nous offre ce délicieux billet sur une plante de la Bible devenue célèbre depuis qu’une femme libéra pour Jésus les senteurs immémoriales de son parfum – en présage de la vie consacrée, qui embaume, dit la fin de Vita consecrata, toute la maison de l’Église.
« Nous n’arriverons pas à vivre la pauvreté de Jésus sans l’aide des pauvres ». Un peu d’humour pourrait consister, pour les religieux, à se situer, dans le grand cirque de la comédie humaine, du côté des clowns : une telle approche de leur mystère ne permet-elle pas une théologie conforme à cet état de conversion ?
Un article du Père Pier Giordano Cabra, c’est tout un événement : auteur d’une trentaine de livres en italien, l’ancien supérieur général de la Sainte Famille de Nazareth et de la maison d’édition Queriniana, de Brescia, pourrait avoir inspiré plusieurs grands textes émanés de notre Dicastère, dans les années 90. Il nous propose ici, en forme de correspondance, ses pensées sur un aspect très visible de la crise chez les religieux. Seraient-ils acculés à une sorte de foi sans les œuvres ?
Cette notule, de la plume d’une Franciscaine de Swormville (New York) récemment décédée, est parue dans la Religious Life Review 54 (2015), p. 361-363, avec cet avertissement de l’éditeur : « l’humour de ces pages n’apparaîtra peut-être pas toujours drôle à certains supérieurs »...
Quelle joie d’entendre à nouveau, dans cette impertinente question, la voix du plus insolite de nos collaborateurs ! Nous sommes enchantés de pouvoir nous aussi honorer l’illustrateur émérite, et nous nous demanderons longtemps s’il était judicieux de nous laisser impressionner par les détracteurs d’une série qui a fait date, dans la mémoire de nos lecteurs… Profitons en tous cas de l’occasion pour répercuter un appel : si vous êtes détenteur d’une œuvre (de n’importe quel genre plastique) du valeureux artiste, l’auteur sera très heureux d’ajouter cette information au recensement qu’il cherche, avec d’autres, à élaborer.
Sur ce mode humoristique qui n’empêche pas la sagacité, un ancien provincial trace le portrait de quelques types de religieux difficiles que nous reconnaîtrons peut-être ; et il nous en propose, de plus, une sorte de mode d’emploi – non sans terminer par ces personnes difficiles que nous sommes, aux yeux des autres, nous aussi…
Connaissez-vous des pionnières chez qui persiste la joie d’aimer ? Voici l’une de ces fondatrices heureuses, que nous avons le bonheur d’accueillir à nouveau dans une revue qui lui est chère, depuis longtemps. Sœur Ghislaine vient de signer avec le Fr. J.-L. Legay un « Prier 15 jours avec… Le Père Épagneul » aux éditions Nouvelle Cité, qu’il faut lire pour comprendre l’amour des Frères Missionnaires et des Sœurs des Campagnes pour le milieu rural. Rendez-vous dans dix-huit ans !
Le père Camille Dumont disait avoir écrit ces pages à la mémoire de beaucoup de chrétiens (surtout des prêtres et religieuses) bien connus de lui et « qui sont passés par une épreuve, apparemment en pure perte, si on la regarde de l’extérieur, mais réellement en mérite de gloire, si on a une saine spiritualité du Samedi- Saint ». Il notait aussi qu’il n’avait, de cet « article », écrit que les idées essentielles. Les voici.
Cette lettre ouverte reprend en substance les droits du patient dépendant tels qu’ils sont reconnus par la législation belge. Son style direct a l’accent des situations véridiques qu’elle affronte.