Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Docteur en histoire grâce à une thèse sur les femmes de pouvoir que furent les religieuses du XIX}e siècle, membre du groupe de recherche dans le domaine de l’héritage des instituts religieux au Kadoc-Leuven, l’auteur explique comment son institution valorise les archives religieuses qui lui sont confiées.
Un cadeau jésuite de plus, pour cheminer vers la fin de l’année ignatienne... L’auteur, fin lettré et professeur de spiritualité, vient de publier : Discernement des esprits selon Ignace de Loyola (Éditions jésuites, Bruxelles, 2021) ; il développe ici, à travers l’histoire de la pensée, la modernité de ces affects où se dit l’action de l’Esprit. Un « À propos de » l’ouvrage de D. Salin est publié en même temps que l’article : à lire ici.
Un historique précis et documenté des évolutions marquantes de la revue entre sa naissance, en 1925, sous le titre de Revue des Communautés Religieuses (R.C.R.), et son évolution en Vie consacrée en 1965. Le public visé, les buts, les rapports avec les lecteurs, le contenu... rien n’échappe à l’analyse efficace du regretté P. Wynants, dans son article initialement publié dans Vie consacrée 1992-4, p. 208-227.
Parmi les 19 chrétiens récemment béatifiés à Oran, certains sont restés dans l’ombre, comme ces quatre Missionnaires d’Afrique (Pères blancs) assassinés ensemble à Tizi Ouzou le 27 décembre 1994. Parmi eux se trouvait un Belge, avec qui son confrère Guy Theunis, autrefois très engagé au Rwanda, nous propose de faire plus ample connaissance.
Initiateur de la fondation Verbiest (du nom du célèbre missionnaire scheutiste du XVIIe siècle, son confrère), le père Heyndrickx est l’un des sinologues les plus aguerris et l’un de nos auteurs (Vs Cs 81, 2009-1, 8-18). Il présente dans ses forces et ses limites l’accord provisoire que le Vatican vient de signer avec la Chine communiste.
Membre des Fraternités Monastiques de Jérusalem, elles aussi au cœur de la ville, sœur Marie-Laure, de la revue Sources Vives, ouvre pour nous les deux derniers tomes de la correspondance de la célèbre assistante sociale d’Ivry. Dans l’inclassable vocation de présence aux frontières, une « spiritualité du forage » se découvre, livrée à l’Église urbaine d’aujourd’hui.
Jésuite canadien formé pour une mission du Vietnam quittée dans des circonstances dramatiques, le jeune dogmaticien acheva sa formation en France ; spécialiste de la spiritualité des Exercices ignatiens, il poursuit en Belgique, à la Faculté jésuite de Bruxelles (I.É.T.) une carrière académique qui lui a permis de revisiter, avec les grands traités et les principaux sacrements, quelques figures éminentes de la mystique chrétienne.
Un chanoine ami des pauvres devint père d’une communauté de femmes, puis d’hommes, dont nous célébrons aujourd’hui les 800 ans d’existence ; sa prière incessante pour les pécheurs est au coeur de l’insertion urbaine d’un nouveau groupe religieux ; c’est ce périple fondateur qu’une moniale dominicaine de Taulignan nous rapporte, après avoir publié récemment son Saint Dominique. Un visage de Miséricorde (2015).
Sait-on que l’expérience des Pères du désert, fondatrice entre toutes, demeure accessible, puisqu’elle se vit encore, dans des conditions presque analogues, en Éthiopie aujourd’hui ? Le voyage que nous propose l’auteur, à la découverte de ce monachisme contemporain, ne manquera pas de surprendre, d’amuser parfois, mais surtout, de faire réfléchir à cette existence faite, en définitive de tempérance, de discrétion, d’humilité ; destinée à « renouveler l’âme », l’ascèse conduit alors à vivre constamment avec Celui qui nous donne d’entrer joyeux dans la cité de Dieu.
Un jeune prêtre français nous offre cette présentation fervente du prêtre belge qui fonda la Jeunesse Ouvrière Chrétienne. L’installation, le 16 janvier dernier, à Malines, du Tribunal ecclésiastique chargé d’étudier la vie et l’œuvre de l’initiateur de l’Action catholique organisée permettra sans doute de s’interroger aussi sur les présupposés et le devenir du mouvement ; mais il fallait d’abord ne pas manquer la simple rencontre d’un analyste social et d’un pédagogue hors du commun grâce auquel, dit-on, « la jeunesse ouvrière entra au Sacré-Collège ».
La très haute figure du Père de Chergé permet à l’auteur de revisiter la situation de notre dialogue de foi et de prière avec d’autres traditions spirituelles. Le destin de la communauté de Tibhirine illustre ainsi l’exigence d’une vie nourrie des Écritures, portée au « martyre de l’Esprit » comme au partage eucharistique de tout le quotidien : ici, la Parole de Dieu s’incarne jusqu’à se faire entendre dans le Coran.
En nous rappelant la galerie des quelques religieux « devenus Papes », ces lignes veulent aussi souligner les caractéristiques de ces pontificats singuliers : il s’agit souvent de temps difficiles, de caractères bons et doux, de brefs pontificats, de réformes et de retour à l’essentiel, de la question difficile de la place de la vie religieuse parmi les états de vie — en tout cela, finalement, se joue la sainteté de l’Église, et c’est bien elle qui nous importe.