Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Jésuite depuis 1979, le père Maier a séjourné dès 1989 au Salvador pour y terminer son doctorat sur « la théologie du peuple crucifié » ; il y donne, ainsi qu’au Centre Sèvres, un enseignement régulier. Ancien directeur de Stimmen der Zeit, il est aujourd’hui secrétaire pour les affaires européennes au Centre social jésuite (Bruxelles). Voir un extrait de la rencontre en vidéo : Oscar Romero, un compagnon de route
Nous remercions le Préfet de la Congrégation pour le Clergé et la discrète traductrice de nous avoir permis de proposer en français cet article paru dans Sequela Christi 2017/2, 84-92. Si « le premier voyage à accomplir dans la formation est d’aller vers soi-même », comment faire ?
Le père carme Stefano Conotter, aujourd’hui prieur à Bruxelles, a été maître des novices en Italie et prieur en Roumanie ; il présente la récente Instruction Cor orans (15 mai 2018), qui applique la constitution Vultum Dei quaerere (26 juin 2016) sur la vie contemplative féminine – un document qu’on aurait tort de croire réservé aux moniales de vie cloîtrée.
Pédopsychiatre, psychothérapeute, le Docteur Struyf intervient de longue date dans le parcours de séminaristes ou de religieux-ses aussi bien que de leurs formateurs ; elle est membre de l’AIEMPR (Association internationale d’études médico-psychologiques et religieuses) et poursuit de front sa pratique thérapeutique et son enseignement, ainsi que ses publications, dont « Les besoins psychiques de l’être humain » paru dans notre revue (Vs Cs 2007-1, 27-40).
Ancienne présidente de la Conférence nationale des Instituts séculiers de France, Nadège Védie, qui fut responsable générale de l’Institut Notre-Dame du Travail, a présidé, de 2012 à 2016, la Conférence mondiale des Instituts séculiers. Elle était donc tout indiquée pour nous parler, en cette année anniversaire, du présent et de l’avenir de cette jeune forme de vie consacrée.
Soeur Angèle Makiang, des Soeurs de Marie Reine des Apôtres de Yagoua, est canoniste, actuellement directrice adjointe du Département de Droit canonique de l’Institut Catholique de Yaoundé après avoir été directrice de l’Institut de Théologie et de Pastorale pour les Religieux (ITPR) à Yaoundé. Elle participe régulièrement à la formation initiale et permanente des religieux au Cameroun.
Des femmes consacrées abusées par leur entourage ecclésial, masculin ou féminin : un nouveau et douloureux dossier s’est courageusement ouvert en Italie. Deux livres récents, l’un préfacé par notre auteur (Giulia et le loup), l’autre écrit par elle (voir ci-après) ont été remis le 10 septembre dernier au Pape François, décidé à suivre la question. L’écoute exemplaire de ces victimes doit aussi être partagée dans le monde francophone.
C’est tout un pan de l’histoire récente d’une vigoureuse Église d’Afrique que retracent les pages suivantes, que nous sommes honorés de pouvoir publier en avant-première des Actes du Colloque récent de Kinshasa. Un sujet fort peu exploré, qui s’achève sur des recommandations très inspirantes, notamment pour les pratiques similaires en d’autres contrées.
« Sans passion rien ne bouge : il n’y a ni art, ni exploit sportif, ni engagement politique. La question est de savoir si nous sommes des passionnés de Dieu, des personnes qui savent communiquer le goût des choses de Dieu aux autres ». Une belle lecture de la Lettre apostolique du Pape François, « Témoins de la joie » (21 novembre 2014). Le Père Vande Kerkhove, grâce à sa longue expérience en terre d’Afrique, propose des pistes de réflexion aptes à « réveiller » nos communautés et nos partages : un préalable indispensable pour que nous puissions à notre tour « réveiller le monde ».
Dans le cadre précis d’un colloque sur la nouvelle évangélisation, l’auteur, qui a beaucoup oeuvré au renouvellement de la formation à partir des sentiments du Fils, propose un portrait de l’évangélisateur requis par l’exhortation apostolique Evangelii gaudium ; s’il n’hésite pas, en contrepoint de son « décalogue », à souligner vigoureusement les défauts apparentés, on comprendra que son fil rouge vise à libérer les personnes de tout ce qui les ferme aux autres : un défi et une grâce.
Le rapport conclusif d’un Chapitre par l’Abbé Général d’un Ordre particulier, lui-même au confluent d’autres Ordres monastiques, nous a paru très stimulant pour d’autres familles religieuses. Ce vigoureux appel à une authentique vie communautaire débouche d’ailleurs sur une autre interpellation encore : allons-nous vivre une logique de la fin, ou offrir au Christ et à l’Eglise le peu qui nous reste » ?
On tente ici d’énoncer simplement et d’expliquer brièvement quelques formules usitées dans l’enseignement d’une théologie fondée dans l’Ecriture et reçue spirituellement dans la Tradition ; c’est celle que l’on pratique à l’Institut d’Études Théologiques de Bruxelles, en raison de son poids traditionnel et de sa performativité pour la conscience chrétienne.