Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Bibliste bien connue, nouveau membre de la deuxième commission établie par le Pape pour l’étude du diaconat féminin, Anne-Marie Pelletier cherche depuis longtemps à penser l’Église en joignant le féminin au masculin. Issu du Colloque international réuni par L. Vardey, à Rome, en 2016, mais inédit, ce texte invite à méditer sur le cœur de Marie, où s’apprend notre humanité commune.
Le confinement et ses suites n’ont pas muselé toutes les pensées ; c’est un concert à trois voix que nous fait entendre le père Claude Robinet, s.j., archimandrite, responsable de l’église russe catholique, au Collège Pontifical Russicum de Rome, et des programmes russe et biélorusse de Radio Vatican ; aujourd’hui au service, à Bruxelles, de la Fraternité des Douze Apôtres. La conversion ecclésiale est bien devant nous !
Le prochain Synode des Évêques sera sur la synodalité ! L’abbé Alphonse Borras, qui achève son long mandat de Vicaire général du diocèse de Liège, nous propose, avec sa compétence de canoniste et d’ecclésiologue patenté, d’y voir l’occasion de réfléchir au style synodal propre à la vie consacrée, dans une Église communion.
Un historique précis et documenté des évolutions marquantes de la revue entre sa naissance, en 1925, sous le titre de Revue des Communautés Religieuses (R.C.R.), et son évolution en Vie consacrée au début des années 90. Le public visé, les buts, les rapports avec les lecteurs, le contenu... rien n’échappe à l’analyse efficace du regretté P. Wynants, dans son article initialement publié dans Vie consacrée 1992-4, p. 208-227.
La chronique annuelle ne reprend pas, loin s’en faut, tous les ouvrages sur la vie consacrée qui nous sont parvenus et dont l’on trouve déjà les recensions sur notre site. Noëlle Hausman, sœur du Saint-Cœur de Marie et directrice de la revue, propose sa lecture d’ouvrages jugés signifiants. Cliquez sur leur titre pour en lire la recension dans la rubrique « Critiques de livres ».
Une importante instruction qui touche l’ordre des vierges vient d’être promulguée, pour le 50e anniversaire du nouveau rituel conciliaire. Nous en avons confié la présentation à l’une d’elles, professeur de théologie dogmatique au Collège des Bernardins.
Certains ouvrages doivent être présentés plus longuement que d’autres (qu’on trouve sur notre site à la rubrique Critiques de livres). Et certains recenseurs s’y risquent volontiers, comme Gonzague de Longcamp, frère de Saint-Jean, responsable du Studium de Saint-Jodard et professeur à l’Université catholique de Lyon.
Sœur Moïsa, des Fraternités Monastiques de Jérusalem, formée en patristique, doctorante en théologie à l’I.É.T. de Bruxelles, ose une parole de lumière sur la dureté des temps ; est-il étonnant que cette avancée nous vienne d’une famille religieuse qui unit un institut de frères et un autre de sœurs, en plus des fraternités laïques et apostoliques qui s’en inspirent ?
Membre de la Commission théologique internationale et de la Commission pontificale d’études sur le diaconat des femmes, le professeur jésuite, qui donne notamment le cours sur l’OEcuménisme à l’IÉT de Bruxelles (Faculté jésuite de théologie), nous présente l’ouvrage-phare dédié au célèbre ecclésiologie et oecuméniste dominicain.
Le Pape François interpelle souvent les chrétiens en les invitant à « sortir » pour annoncer à tous la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Mais « aller aux périphéries humaines ne veut pas dire courir vers le monde sans direction et dans n’importe quel sens. » Alors que les Évangiles synoptiques donnent un contenu clair et direct à la mission apostolique et évangélisatrice, le Quatrième Évangile apporte une autre lumière, très profonde, qui aidera bien des communautés plus contemplatives à vivre avec leur grâce propre ce « dynamisme de la sortie ».
La vie consacrée connaît, dans les régions les plus prospères du monde, un état de crise qui n’épargne aucune de ses formes. Certaines observations nées en Afrique peuvent s’étendre à l’Occident, où les consacrés se trouvent pareillement requis d’inculturer les conseils évangéliques, tout en cherchant les voies d’un difficile renouveau. Plus profondément se trouvent mis en cause l’identité ecclésiale des consacrés, la maturité humaine des jeunes attirés par leurs formes de vie, le rapport avec la société civile, l’attachement aux loyautés d’origine. L’appel et le soutien des pasteurs risquent bien de devenir de plus en plus déterminants.
Les enseignements de Vatican II sur l’Église, peuple sacerdotal, éclairent ceux qui concernent l’Eucharistie — et réciproquement. Particulièrement attentif au chapitre 2 de Lumen Gentium à ce sujet, l’article en montre également les implications quant au ministère sacerdotal : celui-ci est ordonné, et à l’Eucharistie, et à l’Église.