Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Témoin de la première heure, Alphonse Borras, qui nous a déjà présenté l’Église synodale en 2020, la préparation du Synode en 2022, l’étape continentale en 2023, poursuit sa « chronique » de première main, en faisant le point sur la récente Assemblée synodale de 2023, à laquelle il a participé en tant que théologien.
Bénédictin de la Pierre-qui-vire et liturgiste de renom, Frère Patrick livre ici une analyse sensible de certaines représentations de la vie religieuse qui ont conduit aux effrayantes dérives d’aujourd’hui. Son insistance sur la formation, son appel à réinterpréter sans cesse les règles anciennes, appellent à ouvrir de nouveaux espaces de vie.
Au moment de recevoir l’Instrumentum laboris du Synode de 2023-2024, Noëlle Hausman cherche où entendre l’Esprit Saint et comment reconnaître sa voix dans les questions d’autorité et de discernement. Où est l’Église, finalement, et dans quel mode célébratoire entendre l’Esprit lui parler ?
Prieur des Carmes de Bruxelles, Stefano Conotter, qui a été maître des novices en Roumanie, nous propose ici un moment de sagesse : relire notre histoire pour y entendre l’expérience de la déception (dés-illusion) comme le passage qui permet de découvrir un niveau de relation plus profond – l’art de savoir décevoir et d’être déçu.
Un curé de Bruxelles. C’est ainsi que l’auteur préfère se présenter, pour partager avec ceux qui le désirent sa méditation de trois « crises » récentes (les abus, l’épidémie de Covid, la mise en route du Synode) qui le font revenir à la source baptismale et réfléchir aux premières organisations chrétiennes.
Après ses « Libres propos » du numéro précédent (Vs Cs 94, 2022-4, 29-44), le théologien au service du Secrétariat du Synode des Évêques sur la synodalité nous fait en quelque sorte assister à la lecture des synthèses des Conférences épiscopales qui ont permis, en septembre-octobre dernier, l’élaboration collective du Document pour l’Étape Continentale (DEC).
Professeur de théologie sacramentaire à l’Institut pontifical Jean-Paul II, sœur apostolique de saint Jean, l’auteur réfléchit à la place de la vie consacrée en relation avec le binôme clercs-laïcs. On lui sait gré d’avoir ouvert, durant le Symposium romain récent sur le sacerdoce, un débat urgent.
Prise dans la tourmente ecclésiale venue de France, la vie consacrée n’a-t-elle qu’à se laisser défaire par la révélation des impostures qui lui sont imputables ? Sous la plume de Noëlle Hausman, s.c.m., directrice de notre revue, commence une réflexion que d’autres pourraient poursuivre ou remoduler, en partageant ce qu’ils voient poindre des chemins où l’Esprit sépare de son souffle la balle et le grain.
Le Cardinal Marc Ouellet, membre d’une Société de vie apostolique, « les Messieurs de Saint-Sulpice », et, depuis 2010, préfet de la Congrégation pour les Évêques et président de la Commission pontificale pour l’Amérique latine, entend, dit-il, la vie consacrée comme « le lieu propre du Saint-Esprit » ; nous avons voulu en savoir plus.
L’évêque émérite de Metz, par ailleurs membre de la plénière de la CIVCSVA, nous fait part de sa « note de lecture » concernant l’ouvrage d’Étienne Fouilloux sur Yves Congar, déjà recensé sur notre site. Un témoignage inédit, rendu par l’un de ses proches, à l’éminente figure du Cardinal dominicain dont les écrits sur la vie religieuse sont l’un des trésors des archives de notre revue.
Mais oui, « les pauvres sont nos maîtres ». Normalien et vicaire de paroisse, François Odinet, désormais docteur en théologie du Centre Sèvres, y poursuit par son enseignement et ses recherches sur l’expérience spirituelle des pauvres – ceux-là même dont Jésus lui aussi a appris, comme en témoignent les rencontres de la Cananéenne et de Bartimée, longuement méditées.
Depuis son apparition « récente » (1971) dans le magistère propre à la vie consacrée, le terme « charisme » a été mis à toutes les sauces. Le doyen du Studium des Frères de saint Jean, dont nous connaissons déjà plusieurs contributions ecclésiologiques, plaide ici pour un discernement éclairé de l’expérience fondatrice, « gratuite et passagère ».