Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Un curé de Bruxelles. C’est ainsi que l’auteur préfère se présenter, pour partager avec ceux qui le désirent sa méditation de trois « crises » récentes (les abus, l’épidémie de Covid, la mise en route du Synode) qui le font revenir à la source baptismale et réfléchir aux premières organisations chrétiennes.
Après ses « Libres propos » du numéro précédent (Vs Cs 94, 2022-4, 29-44), le théologien au service du Secrétariat du Synode des Évêques sur la synodalité nous fait en quelque sorte assister à la lecture des synthèses des Conférences épiscopales qui ont permis, en septembre-octobre dernier, l’élaboration collective du Document pour l’Étape Continentale (DEC).
Professeur de théologie sacramentaire à l’Institut pontifical Jean-Paul II, sœur apostolique de saint Jean, l’auteur réfléchit à la place de la vie consacrée en relation avec le binôme clercs-laïcs. On lui sait gré d’avoir ouvert, durant le Symposium romain récent sur le sacerdoce, un débat urgent.
Prise dans la tourmente ecclésiale venue de France, la vie consacrée n’a-t-elle qu’à se laisser défaire par la révélation des impostures qui lui sont imputables ? Sous la plume de Noëlle Hausman, s.c.m., directrice de notre revue, commence une réflexion que d’autres pourraient poursuivre ou remoduler, en partageant ce qu’ils voient poindre des chemins où l’Esprit sépare de son souffle la balle et le grain.
Le Cardinal Marc Ouellet, membre d’une Société de vie apostolique, « les Messieurs de Saint-Sulpice », et, depuis 2010, préfet de la Congrégation pour les Évêques et président de la Commission pontificale pour l’Amérique latine, entend, dit-il, la vie consacrée comme « le lieu propre du Saint-Esprit » ; nous avons voulu en savoir plus.
L’évêque émérite de Metz, par ailleurs membre de la plénière de la CIVCSVA, nous fait part de sa « note de lecture » concernant l’ouvrage d’Étienne Fouilloux sur Yves Congar, déjà recensé sur notre site. Un témoignage inédit, rendu par l’un de ses proches, à l’éminente figure du Cardinal dominicain dont les écrits sur la vie religieuse sont l’un des trésors des archives de notre revue.
Mais oui, « les pauvres sont nos maîtres ». Normalien et vicaire de paroisse, François Odinet, désormais docteur en théologie du Centre Sèvres, y poursuit par son enseignement et ses recherches sur l’expérience spirituelle des pauvres – ceux-là même dont Jésus lui aussi a appris, comme en témoignent les rencontres de la Cananéenne et de Bartimée, longuement méditées.
Depuis son apparition « récente » (1971) dans le magistère propre à la vie consacrée, le terme « charisme » a été mis à toutes les sauces. Le doyen du Studium des Frères de saint Jean, dont nous connaissons déjà plusieurs contributions ecclésiologiques, plaide ici pour un discernement éclairé de l’expérience fondatrice, « gratuite et passagère ».
Bibliste bien connue, nouveau membre de la deuxième commission établie par le Pape pour l’étude du diaconat féminin, Anne-Marie Pelletier cherche depuis longtemps à penser l’Église en joignant le féminin au masculin. Issu du Colloque international réuni par L. Vardey, à Rome, en 2016, mais inédit, ce texte invite à méditer sur le cœur de Marie, où s’apprend notre humanité commune.
Le confinement et ses suites n’ont pas muselé toutes les pensées ; c’est un concert à trois voix que nous fait entendre le père Claude Robinet, s.j., archimandrite, responsable de l’église russe catholique, au Collège Pontifical Russicum de Rome, et des programmes russe et biélorusse de Radio Vatican ; aujourd’hui au service, à Bruxelles, de la Fraternité des Douze Apôtres. La conversion ecclésiale est bien devant nous !
Le prochain Synode des Évêques sera sur la synodalité ! L’abbé Alphonse Borras, qui achève son long mandat de Vicaire général du diocèse de Liège, nous propose, avec sa compétence de canoniste et d’ecclésiologue patenté, d’y voir l’occasion de réfléchir au style synodal propre à la vie consacrée, dans une Église communion.
Un historique précis et documenté des évolutions marquantes de la revue entre sa naissance, en 1925, sous le titre de Revue des Communautés Religieuses (R.C.R.), et son évolution en Vie consacrée en 1965. Le public visé, les buts, les rapports avec les lecteurs, le contenu... rien n’échappe à l’analyse efficace du regretté P. Wynants, dans son article initialement publié dans Vie consacrée 1992-4, p. 208-227.