Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Thérèse de l’Enfant-Jésus, « un joli brin de fille », selon son père, a vécu un itinéraire de chasteté chrétienne qui peut tous nous éclairer aujourd’hui ; sœur Noëlle Hausman, directrice de la revue et thérésienne de longue date, s’attache à le montrer.
Professeur au Studium de Notre-Dame de Vie, sœur Marie-David Weill, des Sœurs apostoliques de Saint-Jean, nous permet de comprendre la canonisation récente du prélat anglais dont E. Przywara écrivait : « Ce que saint Augustin a été pour le monde antique, saint Thomas pour le Moyen-Âge, Newman mérite de l’être pour les Temps Modernes ».
Le Père Lambert Malungu, salésien de don Bosco, après avoir été directeur de la communauté du Theologicum Saint François de Sales de Lumbumbashi (RDC), y enseigne l’Écriture sainte tout en dirigeant l’École supérieure d’informatique Salama (ÉSIS) ; c’est là que cet éducateur des jeunes anime un séminaire de salésianité et qu’il a prononcé cette homélie en la fête de saint Jean Bosco.
Roland Francart, frère jésuite belge, a fondé en 1985 le Centre Religieux d’Information et d’Analyse de la Bande Dessinée (CRIABD) et le premier prix de BD chrétienne (prix Coccinelle). Directeur du CRIABD, président du prix européen Gabriel de la BD chrétienne, il a publié 40 numéros de la revue Coccinelle et 80 de la revue Gabriel. Considéré internationalement comme le meilleur expert en BD chrétienne, il nous partage ici des extraits de son livre à paraître, La BD chrétienne.
Un jeune prêtre français nous offre cette présentation fervente du prêtre belge qui fonda la Jeunesse Ouvrière Chrétienne. L’installation, le 16 janvier dernier, à Malines, du Tribunal ecclésiastique chargé d’étudier la vie et l’œuvre de l’initiateur de l’Action catholique organisée permettra sans doute de s’interroger aussi sur les présupposés et le devenir du mouvement ; mais il fallait d’abord ne pas manquer la simple rencontre d’un analyste social et d’un pédagogue hors du commun grâce auquel, dit-on, « la jeunesse ouvrière entra au Sacré-Collège ».
La fréquentation des « personnes qui ont un handicap » peut changer la vie, comme en témoigne une religieuse enseignante, longtemps appelée à la catéchèse auprès de ces « petits » : dans leur simplicité, ils lui « ont fait cadeau des valeurs du cœur », ce raccourci vers le Cœur ouvert.
Revenir sur la figure du Cardinal J. Cardijn, fondateur de la JOC, c’est mettre en évidence sa célèbre pédagogie, toute enracinée dans la vie, autant qu’une brève histoire du mouvement ; mais c’est aussi, pour l’auteur, africaniste bien connu, montrer comment une formation inspirée de l’Évangile peut trouver aujourd’hui en Afrique de très puissants échos – en Afrique seulement ?
Après avoir déployé la présence du Fils et de l’Esprit dans la spiritualité de saint Jean-Baptiste de la Salle, le frère Perru, en disciple fidèle, apporte ici le dernier volet de son triptyque. Texte dense qui vaut également par l’abondance des références aux sources lasalliennes. Mais on appréciera tout autant la partie de cette étude consacrée à la paternité spirituelle à laquelle tout éducateur - et combien ils le sont, les Frères des Écoles chrétiennes ! - se trouve conduit dans la fidélité à sa vocation. Saint Jean-Baptiste de la Salle ne serait-il pas un bon guide pour notre société « sans père » ?
C’est à partir de l’expérience même de la vie religieuse apostolique enseignante que Jean-Baptiste de la Salle médite et réfléchit sur le rôle propre de l’Esprit Saint dans la vie consacrée. Pour le saint, celui-ci a été fortement éprouvé lors de sa prise de responsabilité des écoles qu’il a fondées et il l’a exprimé dans le vocabulaire de la spiritualité sulpicienne. C’est donc en climat “d’Ecole française” - on en connaît le christocentrisme affirmé - que se déploie le charisme propre de Monsieur de la Salle. Sa référence nécessaire à l’Esprit Saint sera donc non pour en discourir, mais en goûter l’action qui le conforme au divin Maître. Cela dit, l’exposition de la doctrine des dons du Saint- Esprit en lien avec la vie consacrée au service de l’enseignement et dans son rôle au service du Royaume reste très belle et bonne à entendre. Il en va d’un sens chrétien de l’école. Est-ce inactuel ?
Incontestablement, l’École Française a trouvé en saint Jean-Baptiste de la Salle une voix singulière et celle-ci, largement entendue en son siècle, a suscité une spiritualité de la vie religieuse très inspirante. L’article que nous publions en présente une des facettes, où brille avec plus d’éclat la figure du Christ et, en conséquence, en indique la fécondité apostolique pour celui qui en cherche l’« Imitation ». Certes, la spiritualité de Jean-Baptiste de la Salle est trinitaire et plus de place aurait permis à l’auteur de développer toute son architecture (ce qu’il a fait dans un texte plus déployé). En cette première année préparatoire au Jubilé de l’an 2000, notre regard se tournera vers le Christ.
Voici un véritable « feu d’artifice » éclairant les années sombres et le temps des reprises de l’époque post-révolutionnaire du XIXe siècle. Déjà Claude Langlois nous avait sensibilisés à l’extraordinaire efflorescence congrégationnelle de cette période. Ici, Gérard Cholvy, dont les travaux d’historien font autorité en la matière, complète le tableau. On peut vraiment apprécier l’apport phénoménal, à tous les plans de la vie ecclésiale, d’une présence féminine active et diversifiée. Peut-être demandera-t-on encore à l’auteur de « conclure » et de tirer quelques leçons pour notre présent ? Il s’efface devant les faits rapportés et nous laisse le soin de rester dans cette créativité que les mutations socioculturelles actuelles appellent.
Dans ce témoignage empreint de modestie et d’amour, on découvrira comment une école monastique a pu s’ouvrir à de jeunes immigrés et comment surtout la simplicité de la narration s’accorde à la profondeur d’un discernement fidèle aux origines et, pour cela, capable de rencontrer les vrais défis d’une société dite de consommation. Texte paru dans Benedictines, aux États-Unis, en 1985 ; traduction française parue dans Moines pour la ville, L’Hay-les-Roses, juillet 1991, 2-5, et reproduite avec l’aimable autorisation de la revue et de l’auteur.