Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Le prochain Synode des Évêques sera sur la synodalité ! L’abbé Alphonse Borras, qui achève son long mandat de Vicaire général du diocèse de Liège, nous propose, avec sa compétence de canoniste et d’ecclésiologue patenté, d’y voir l’occasion de réfléchir au style synodal propre à la vie consacrée, dans une Église communion.
Entré, après des études de théologie, à Tibériade, une jeune communauté belge en formation, frère Joachim s’est d’abord occupé des clôtures (pour les vaches et les ânes), puis de la cuisine de la communauté jusqu’à ce qu’il reçoive récemment la charge de l’économat. Il est aussi responsable de « l’école du cœur », le petit studium des jeunes frères en formation, ce qui l’a conduit à réfléchir à cette distinction des « fors », si classique et si méconnue.
La chronique annuelle ne reprend pas, loin s’en faut, tous les ouvrages sur la vie consacrée qui nous sont parvenus et dont l’on trouve déjà les recensions sur notre site. Noëlle Hausman, sœur du Saint-Cœur de Marie et directrice de la revue, propose sa lecture d’ouvrages jugés signifiants. Cliquez sur leur titre pour en lire la recension dans la rubrique « Critiques de livres ».
Habitué lui aussi de nos pages, le père Pierre Gervais, jésuite canadien, a mené sa carrière de dogmaticien à l’I.É.T. de Bruxelles où il a revisité, avec les grands traités et les principaux sacrements, quelques figures éminentes de la mystique chrétienne. Il se consacre désormais à l’écriture, notamment d’importants commentaires des Exercices spirituels ; cet article en donne l’épure la plus achevée.
Pédopsychiatre, psychothérapeute, le Docteur Struyf intervient de longue date dans le parcours de séminaristes ou de religieux-ses aussi bien que de leurs formateurs ; elle est membre de l’AIEMPR (Association internationale d’études médico-psychologiques et religieuses) et poursuit de front sa pratique thérapeutique et son enseignement, ainsi que ses publications, dont « Les besoins psychiques de l’être humain » paru dans notre revue (Vs Cs 2007-1, 27-40).
Dans le numéro précédent, l’auteur avait dégagé les enjeux et les défis de l’accueil dans la vie consacrée, à titre exceptionnel, de personnes handicapées. Elle envisage maintenant le cas des instituts qui les accueillent par vocation.
Un deuxième « Symposium international sur l’économie » a réuni à Rome, du 25 au 27 novembre dernier, plus d’un millier de gestionnaires de la vie économique des instituts. Directrice de la revue, Soeur Noëlle Hausman, s.c.m., commente le message décapant que le Pape leur a adressé.
Enseignante en droit canon à Lille, Namur et Bruxelles, l’auteur a défendu en 2015 sa thèse doctorale en sciences religieuses sous le titre Vie chrétienne et handicap. Prescriptions canoniques et orientations pastorales. Elle dédie ces pages inédites en français à la mémoire de Soeur Anne-Marguerite Fromaget, Fille de la Charité, canoniste au Dicastère pour la vie consacrée.
Hôtelier de Saint-Benoît-sur-Loire, tout récemment devenu prieur, l’auteur enseigne au noviciat de son abbaye et assure le cours de théologie fondamentale au STIM (Studium Théologique Inter-Monastères). Il réfléchit au besoin pressant de guérison qu’il rencontre souvent. Il montre comment le sacrement du pardon peut s’y trouver dévoyé ou, à l’inverse, vivifié.
Le père Rupnik est jésuite, directeur du Centre Aletti de Rome, théologien, animateur de retraites, professeur de théologie à l’Athénée pontifical Saint-Anselme et à la Grégorienne, écrivain et artiste. Ses célèbres mosaïques enrichissent près de 200 lieux de prière dans le monde entier, dont le sanctuaire Jean-Paul II, inauguré aux récentes JMJ. Il nous parle de beauté.
L’une des conférences les plus suivies du Colloque international clôturant la vie consacrée portait sur le discernement à opérer, lorsque de jeunes associations cherchent leur voie auprès des instituts anciens. Des critères canoniques sont rappelés, une ouverture prudente, recommandée, alors même qu’une « nouvelle forme de vie consacrée » n’a pas encore vu le jour.
Présentée une première fois à l’Université de Fribourg lors d’un Colloque sur l’approche théologique de l’aide, cette réflexion inédite d’un juriste théologien inaugure à merveille l’année jubilaire que nous venons d’entamer. Comment éviter que la relation d’aide ne se prenne au piège de la séduction ou de la domination, masquées par l’œuvre de miséricorde corporelle ou spirituelle où elle s’exprime ? Le jeu de l’aide ne consiste-t-il pas à entrer dans un triangle dont le Christ, aidant et aidé, devient l’équilibre secret ?