Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Sous-secrétaire de la CIVCSVA et père montfortain, l’auteur nous offre une présentation particulièrement autorisée du beau texte que son Dicastère vient de publier sur la vie érémitique : un novum depuis le Concile, dont tous peuvent découvrir, depuis déjà quelques semaines, une traduction française sur notre site.
Archiviste de la congrégation des Petites sœurs de Jésus, elle a séjourné en France, en Finlande, longtemps en Allemagne, en Israël, et depuis plusieurs années, à Rome, expérimentant partout qu’on peut, comme au Luxembourg où elle a grandi, devenir amie avec des gens dont tout nous sépare. Elle nous conte ici des histoires peu connues de Frère Charles, « des riens », qui ont saveur d’Évangile.
Rentré d’un voyage de plusieurs mois en Terre sainte, le Cardinal Philippe Barbarin, à qui le Pape pourrait en tout temps confier de nouvelles missions au Moyen-Orient, a accepté de nous livrer ses impressions sur la vie consacrée dans ces régions. Une rare occasion d’apprendre comment, si les chrétientés décroissent sans cesse, la vie religieuse demeure fortement implantée au pays de Jésus.
L’article « Ermite reconnu par l’Église », paru dans VC 2002/2, se terminait (dans la notice présentant l’auteur), par l’évocation du projet de fondation de l’ermitage paroissial Saint-Léon ix (La Hoube, Dabo, France). Voilà ce projet réalisé. C’est donc la description de cette fondation, qui nous est proposée ici. Mais à travers les prescriptions canoniques et les directives administratives (un peu particulières dans un diocèse concordataire) qui entourent cette entreprise, c’est surtout l’esprit qui préside à cette « aventure » qu’il nous est donné de percevoir. Particulièrement intéressante est l’idée architecturale de ménager deux espaces de vie distincts permettant deux formes de retraite : laSolitude et laCellule de l’ermite et favorisant une occupation différenciée de ce qui constitue la fondation pieuse Ermitage Saint-Léon ix . Une abondante bibliographie en note apporte de surcroît les indications nécessaires à la poursuite de la réflexion sur ce sujet sensible en notre temps de « recherche d’intériorité ».
« Il est certes dangereux de prendre un thème, tel les conseils évangéliques et de regarder l’histoire de la spiritualité sous cet éclairage ». Ainsi mis en garde, nous sommes, dans cet article très suggestif, introduits à une compréhension nuancée du dynamisme du monachisme primitif, dont les trois dimensions évoquées dessinent la figure pleine de promesses des monachismes égyptien et palestinien.
C’est à la figure des Pères du désert que s’attache Dom Regnault. Leur rôle dans la mise en place de l’ascétisme chrétien est important mais doit être bien évaluée. Entre autres thèmes abordés, celui de la paternité spirituelle trouve ici une évocation qui mériterait une reprise plus ample.
Méditant sur le silence à partir de sa propre tradition monastique, l’auteur nous conduit du silence extérieur à la paix intérieure où Dieu se donne en vérité. De cette conversion personnelle procède aussi la disponibilité apostolique. Une fine analyse d’un sujet trop oublié.
Le récit des tentations de Jésus au désert représente, plus qu’un épisode de son ministère, la trame même du combat de toute sa vie. A la lumière de saint Luc, puis de saint Matthieu, l’auteur réfléchit aux conséquences, de cette interprétation pour la vie religieuse et pour l’Église : l’Homme nouveau, le Peuple renouvelé, n’ont-ils pas à se garder toujours des mêmes assauts ? Ainsi la vie religieuse peut-elle se présenter comme « un espace de discernement continuel des esprits dont l’Église tout entière doit bénéficier ». Les pages qui suivent sont une conférence donnée par l’auteur à un groupe de religieux et religieuses de Kinshasa (Zaïre). Elle fait partie d’une série de conférences qui avaient pour thème Jésus et la vie religieuse et qui ont été assurées chaque mois par un conférencier différent. Il est question de les éditer à Kinshasa (Afrique), Saint-Paul.
Les membres des communautés apostoliques trouveront grand fruit à la lecture de ces pages écrites d’abord pour des contemplatifs. Certes, bien des réalités de la vie – rythme du travail et de la prière, horaire, solitude et relations humaines, etc. – diffèrent beaucoup selon le type de vie. Mais les dimensions fondamentales de toute vie consacrée se rejoignent. Un authentique gouvernement religieux, quel qu’il soit, est appelé à être un gouvernement spirituel, et donc à tenir compte de l’œuvre de l’Esprit Saint en chacun des membres de la communauté. Comment aider de quelque manière ses frères, ses sœurs, à traverser les étapes et les épreuves d’une vie en y trouvant le lieu d’une croissance spirituelle et en discernant l’œuvre de l’Esprit Saint ? C’est là aussi un rôle du gouvernement spirituel authentique, sans qu’il prenne pour autant la place de l’accompagnement spirituel. Le Père Louf y introduit en nous faisant part de sa longue expérience de gouvernement et d’accompagnement. [Traduction, revue par l’auteur, de l’exposé donné le 5 septembre 1985 à l’Assemblée générale de l’U.V.C. (Union des contemplatives néerlandophones de Belgique).]
Redécouvrir ces poèmes difficiles et provocants que sont les psaumes, voilà ce à quoi l’auteur nous invite. « Plus solides que les monuments de pierre, ils ont survécu à travers les millénaires et font aujourd’hui plus que jamais partie de la prière du peuple de Dieu ». Dans cette première partie l’auteur analyse la manière dont les psaumes ont été lus et priés tout au long de l’histoire d’Israël, par Jésus lui-même et à chaque époque de la vie de l’Église. Et elle fait rebondir la question déjà posée aux premiers chrétiens : « Qu’avons-nous à voir avec ces poèmes bien typiques d’un moment d’histoire à jamais révolu ? » Dans la seconde partie de son article, elle tentera d’y répondre.
Ces pages reprennent un exposé fait à une session nationale des Vicaires épiscopaux pour les instituts de religieux et de religieuses de France. L’auteur y décrit avec une grande justesse l’itinéraire spirituel propre à toute vocation chrétienne et qui est pris en charge de manière plus spécifique par la vie religieuse. Il évoque d’abord l’étape nécessaire du désert, lieu de pauvreté où le cœur de l’homme est broyé, mais aussi lieu où renaître, qui donne à Dieu les mains libres pour agir et faire de l’homme une créature nouvelle, un être fraternel conduit par l’Esprit. Telle est la profondeur à laquelle est enfantée la vie apostolique, celle du contemplatif comme celle du religieux dit actif, dont l’action est appelée à prendre sans cesse sa source dans le désert retrouvé, pour y discerner l’Esprit à l’œuvre en lui et dans le monde. [Cette conférence, à laquelle on a conservé son style oral, a été prononcée en novembre 1983 à la Session nationale des Vicaires épiscopaux pour les instituts de religieux et de religieuses de France. Elle a paru, avec les autres textes de cette session, dans Vie religieuse et perspectives missionnaires (en vente notamment à l’U.S.M.F., 10 rue Jean Bart, F-75006 Paris). Nous la reproduisons avec l’aimable autorisation de l’auteur et des éditeurs.]
Au moment où l’Église fête le neuvième centenaire de la fondation de la Chartreuse par saint Bruno, ce texte témoigne de sa présence toujours actuelle dans la recherche des chrétiens. On voit en effet, tout au long de ces pages, comment c’est à l’écoute de saint Bruno que le charisme de la famille monastique de Bethléem se déploie depuis sa fondation. On voit aussi sa paternité spirituelle : c’est sa vocation qui éclaire et confirme l’appel des frères et des sœurs dans l’Église aujourd’hui. L’on est heureux de découvrir comment des traditions orientales et occidentales se rejoignent pour manifester leur fécondité en cette forme nouvelle de vie religieuse.