Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
La chronique annuelle ne reprend pas, loin s’en faut, tous les ouvrages sur la vie consacrée qui nous sont parvenus et dont l’on trouve déjà les recensions sur notre site. Noëlle Hausman, sœur du Saint-Cœur de Marie et directrice de la revue, propose sa lecture d’ouvrages jugés signifiants. Cliquez sur leur titre pour en lire la recension dans la rubrique « Critiques de livres ».
Membre des Fraternités Monastiques de Jérusalem, elles aussi au cœur de la ville, sœur Marie-Laure, de la revue Sources Vives, ouvre pour nous les deux derniers tomes de la correspondance de la célèbre assistante sociale d’Ivry. Dans l’inclassable vocation de présence aux frontières, une « spiritualité du forage » se découvre, livrée à l’Église urbaine d’aujourd’hui.
Un Séminaire de recherche sur « la consécration par les conseils évangéliques » vient de se tenir à Rome sous les auspices de la CIVCSVA. Sœur Noëlle Hausman, s.c.m., directrice de notre revue, a pu y développer l’intervention que l’on va lire. Un Colloque international reprendra le même thème sous ses divers aspects, du 4 au 6 mai prochains.
Ancienne présidente de la Conférence nationale des Instituts séculiers de France, Nadège Védie, qui fut responsable générale de l’Institut Notre-Dame du Travail, a présidé, de 2012 à 2016, la Conférence mondiale des Instituts séculiers. Elle était donc tout indiquée pour nous parler, en cette année anniversaire, du présent et de l’avenir de cette jeune forme de vie consacrée.
Prélat d’une petite abbaye prémontrée belge, le père Benoît Carniaux enseigne la théologie fondamentale à la Faculté jésuite de Bruxelles ; sa réflexion y porte aussi bien sur les évolutions ecclésiales que sur les dynamismes fondamentaux de la culture contemporaine (littérature fantastique, féminisme, histoire militaire, psychologie) entendue comme lieu-source pour l’intelligence chrétienne. Nous l’avons écouté.
Dominicain, professeur de théologie à Toulouse, l’auteur est assistant apostolique de la Communauté des Béatitudes après en avoir été commissaire pontifical ; son article reprend le contenu d’une intervention donnée le 11 juin 2016 lors d’un séminaire « Liberté et obéissance dans la vie religieuse » qui a vu dialoguer, notamment sur les « lanceurs d’alerte », juristes, magistrats, chefs d’entreprises, responsables religieux et épiscopaux.
L’auteur a déjà interrogé notre fondement dans la Parole (VsCs 2013-2) et le temps de nos chapitres (VsCs 2014-1 et VsCs 2014-2). Il relit ici la « fertilité » de nos vœux qui ne sont pas un objectif, mais les outils d’un pacte transi de miséricorde ; parce qu’ils ont la couleur de Pâques, ils portent vers tous les « sans » de notre monde ; la prière d’intercession prolonge cette alliance miséricordieuse qui met la mort à distance.
L’une des conférences les plus suivies du Colloque international clôturant la vie consacrée portait sur le discernement à opérer, lorsque de jeunes associations cherchent leur voie auprès des instituts anciens. Des critères canoniques sont rappelés, une ouverture prudente, recommandée, alors même qu’une « nouvelle forme de vie consacrée » n’a pas encore vu le jour.
En 1996, le Père Camille Dumont, dogmaticien de renom, donnait sa lecture de Vita consecrata à des veuves membres d’un institut séculier. Il nous en avait confié le texte, écrit de sa main ; nous sommes heureux de le rendre public pour les vingt ans d’une exhortation pontificale que cette présentation avait immédiatement saisie dans sa nouveauté.
« Nous n’arriverons pas à vivre la pauvreté de Jésus sans l’aide des pauvres ». Un peu d’humour pourrait consister, pour les religieux, à se situer, dans le grand cirque de la comédie humaine, du côté des clowns : une telle approche de leur mystère ne permet-elle pas une théologie conforme à cet état de conversion ?
L’évêque émérite de Metz commente pour nous le document rendu public par notre Dicastère en novembre dernier. Il nous permet de comprendre pourquoi la vocation de frère concerne en fait toutes les formes de vie consacrée, et toute l’Église. On regrettera avec lui qu’un document tant attendu ne règle ni n’éclaire l’épineuse question de la juridiction des frères dans les « instituts mixtes ».
Docteur en droit canonique et laïc économiste engagé dans l’administration, l’auteur s’intéresse à la présence, dans la célèbre communauté canoniale du Grand-Saint-Bernard, de convers, oblats et familiers, qui ne professent pas tous les conseils évangéliques. Une approche qui pourrait suggérer l’exploration de voies nouvelles.