Éclairer et accompagner des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée
La doctrine conciliaire des charismes se trouve aujourd’hui en crise, du moins en ce qui regarde le charisme fondateur : avons-nous bien compris, du point de vue théologique envisagé par Noëlle Hausman, à quoi elle engage ceux qui ont à le « recevoir » aujourd’hui ?
Russe né en Lituanie, Pavel Syssoev, docteur en philosophie et prieur du couvent dominicain de Marseille, réfléchit à ce qui norme (et relativise) le charisme, même fondateur : la charité.
Sur la question du charisme, une distance critique peut être nécessaire. Un exercice exigeant auquel s’essaie frère Joachim, de Tibériade, membre du Conseil de rédaction de Vies Consacrées, en lisant de près Le Dieu pervers de Maurice Bellet.
Sur le thème qui occupe notre réflexion en 2024, nous avons demandé à un historien laïc, maître de conférences en histoire moderne de l’Université d’Artois et membre de notre Conseil de rédaction, de retracer la place du « charisme » dans la revue depuis 1966. Une enquête précise qui montre que « le travail de décantation » n’est pas terminé.
Comment un professeur émérite de théologie, dont les publications scientifiques ne cessent de dire l’inventivité, parvient à se rendre accessible à tous, fidèles ou non ; comment le religieux jésuite évalue aujourd’hui la théologie du charisme : autant de sujets qui forment la trame d’une Rencontre, à lire et à retrouver sur notre site au format vidéo.
« Charisme et vie consacrée, une question à enterrer ? ». En posant cette question provocante, le Conseil annuel de la revue a souhaité réfléchir aux enjeux et aux déplacements de la notion de « charisme » en lien avec la vie consacrée. La réflexion qui ouvre ce dossier présente, à travers quatre notes inspirantes, un point d’aboutissement de notre journée.
Déléguée épiscopale pour les communautés nouvelles et les mouvements ecclésiaux dans le diocèse de Cologne, l’auteure recueille, dans cette rapide présentation, ce qu’elle a pu entendre de ce qui se pense du « charisme » dans des associations ecclésiales d’Outre-Rhin aussi bien que dans l’expérience de son jeune institut.
La réflexion du père abbé de Lérins vient opportunément compléter les premiers éléments de notre dossier « charisme ». À travers un essai original, qui explore une histoire particulière, il offre une lecture dont les enseignements sont tout à la fois actuels et universalisables.
Quand des laïcs rejoignent des religieux et religieuses engagés de longue date dans le monde enseignant : une aventure que Catherine Boulanger et Jean-Jacques Erceau vivent au sein d’un organisme baptisé URCEC (Union des Réseaux Congréganistes de l’Enseignement Catholique), en tant que chargée de mission pour la formation et secrétaire général, et dont ils mettent en relief, pour Vies Consacrées, les enjeux les plus signifiants.
Professeur de théologie spirituelle à l’Institut catholique de Paris et directeur de l’Institut d’Histoire des Missions, G. Berceville, o.p., convaincu que « derrière le scandale systémique des abus se cache le scandale des systèmes communautaires » (audition devant la CIASE, 15 novembre 2019), réfléchit à nouveaux frais aux contours d’une obéissance selon l’Évangile.
Il arrive que des théologiens se risquent à suggérer au magistère ecclésial d’approfondir certains aspects de la doctrine. Notre nouveau chroniqueur biblique, par ailleurs Frère de Saint-Jean de longue date, était bien placé pour souligner le besoin de critères de discernement quant au charisme (du) fondateur et en sonder quelques contours.
C’est la suite attendue de l’article commencé dans notre livraison précédente. Doyen du Studium des Frères de Saint-Jean, ecclésiologue de formation, frère Gonzague insiste ici sur le travail de mémoire et de prophétie qu’ont à faire les jeunes instituts (et d’autres !) dans l’Esprit qui permet la (re)réception ecclésiale du don d’origine.