Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Un cadeau jésuite de plus, pour cheminer vers la fin de l’année ignatienne... L’auteur, fin lettré et professeur de spiritualité, vient de publier : Discernement des esprits selon Ignace de Loyola (Éditions jésuites, Bruxelles, 2021) ; il développe ici, à travers l’histoire de la pensée, la modernité de ces affects où se dit l’action de l’Esprit. Un « À propos de » l’ouvrage de D. Salin est publié en même temps que l’article : à lire ici.
Directeur du Studium Notre-Dame de Vie, membre de l’institut séculier d’inspiration carmélitaine du même nom, le père Jean-François Lefebvre, bibliste, nous propose un parcours d’Écriture sainte sur un thème qui a soudain pris une brûlante actualité.
Nous remercions le Préfet de la Congrégation pour le Clergé et la discrète traductrice de nous avoir permis de proposer en français cet article paru dans Sequela Christi 2017/2, 84-92. Si « le premier voyage à accomplir dans la formation est d’aller vers soi-même », comment faire ?
Philosophe, juriste renommé, écrivain bien connu de nos lecteurs, le père Dijon s’engage aujourd’hui dans tous les combats éthiques qui conditionnent notre civilisation : la question des migrants, du transhumanisme, de l’intégration sociale et non moins, comme ici, celle de l’euthanasie, examinée et réfléchie, à la lumière de la Parole de Dieu, dans toutes ses dimensions humaines.
Prêtre du diocèse de Malines-Bruxelles et membre de la Communauté de l’Emmanuel, professeur de théologie à l’I.É.T. (Bruxelles), Olivier Bonnewijn est également président de l’Institut Universitaire Pierre Goursat. Il nous offre une réflexion scripturaire vivifiante sur le chemin de fraternité qui s’ouvre devant toute forme de vie chrétienne, laïque ou consacrée.
Un Séminaire de recherche sur « la consécration par les conseils évangéliques » vient de se tenir à Rome sous les auspices de la CIVCSVA. Sœur Noëlle Hausman, s.c.m., directrice de notre revue, a pu y développer l’intervention que l’on va lire. Un Colloque international reprendra le même thème sous ses divers aspects, du 4 au 6 mai prochains.
Souvent, le temps nous manque — ou peut-être lui manquons-nous. Qu’est-ce donc que ce temps qui passe, et semble emporter avec lui nos espérances perdues ? Comment le temps de nos vies est-il sauvé ? L’auteur nous entraîne à réfléchir au passage de Dieu « dans le temps que nous sommes » : que peuvent prophétiser les trois vœux, en cette époque de dépouillement ?
Le nom de pauvre est-il à même de désigner Dieu ? Impliqué dans l’élection divine depuis l’Ancien Testament, le paradoxe de la pauvreté donne naissance, au-delà des œuvres de justice et de paix, aux inventions, caractéristiques du Nouveau, de la charité et de la communion : « lorsqu’un témoin se fait pauvre d’entre les pauvres, et qu’un pauvre se fait témoin d’entre les témoins ».
On tente ici d’énoncer simplement et d’expliquer brièvement quelques formules usitées dans l’enseignement d’une théologie fondée dans l’Écriture et reçue spirituellement dans la Tradition ; c’est celle que l’on pratique à l’Institut d’Études Théologiques de Bruxelles, en raison de son poids traditionnel et de sa performativité pour la conscience chrétienne.
Le document préparatoire au prochain Synode des évêques sur « les défis pastoraux de la famille dans la nouvelle évangélisation » se terminait par un questionnaire détaillé (www.vatican.va/roman_curia/synod/documents), largement répercuté dans les Églises particulières. Deux professeurs de théologie s’expriment ici successivement, soutenus par une quinzaine d’autres, appartenant tous à la Faculté jésuite de théologie de Bruxelles (I.E.T.). Nous rendons publics ces deux textes qui donnent complémentairement des perspectives fondamentales et des lignes pastorales décisives.
Qu’est-ce qui nous remplit ainsi d’effroi devant la mort, au point qu’elle nous semble « innommable » ? Un curé de Paris médite sur cette expérience commune qui peut conduire à prononcer le Nom de Celui qui s’y livre toujours.
Prendre soin des autres peut faire souffrir, quand le décalage grandit entre les aspirations profondes des soignants et les requêtes techniques de la profession. L’histoire des soins qui furent souvent l’affaire des femmes montre comment notre époque, passant de la personne malade au simple organe à traiter, a pu évacuer le spirituel, pour finir par atteindre le soignant dans son identité. L’auteur, engagée dans le domaine des Maisons de repos, ose proposer la formation du cœur des soignants et l’ouverture d’un espace spirituel de rencontre, pour que soit respecté leur besoin fondamental d’agir en conformité avec leur foi.