Un périodique unique en langue française qui éclaire et accompagne des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée.
Quand un missionnaire salésien chevronné, par ailleurs philosophe et professeur de théologie à Lubumbashi, parle à des membres de la vie religieuse en pause spirituelle, il arrive qu’il parle d’amour, d’un premier amour, même, qui porte à rendre grâce pour les fragilités de l’âge grandissant.
Un jeune frère « serviteur » d’une jeune fraternité d’un institut nouveau dans un pays récemment rendu à sa souveraineté poursuit sa réflexion sur l’homme masculin (voir Vs Cs 2019-3, 15-28) et son identité en devenir. En filigrane, la vie consacrée s’en trouve remise en perspective pour témoigner d’une « masculinité ouverte, fraternelle et servante ».
Un jeune religieux d’un jeune institut, aux prises en Lituanie avec la difficulté qu’ont les hommes à se réaliser comme tels, se risque à partager sa conception d’un « devenir homme masculin » ; une réflexion qui s’achèvera dans le prochain numéro et pourrait rencontrer quelque chose de « la douloureuse actualité de l’Église ».
L’auteur a déjà interrogé notre fondement dans la Parole (VsCs 2013-2) et le temps de nos chapitres (VsCs 2014-1 et VsCs 2014-2). Il relit ici la « fertilité » de nos vœux qui ne sont pas un objectif, mais les outils d’un pacte transi de miséricorde ; parce qu’ils ont la couleur de Pâques, ils portent vers tous les « sans » de notre monde ; la prière d’intercession prolonge cette alliance miséricordieuse qui met la mort à distance.
Relisant le texte bien connu des noces de Cana, l’auteur médite sur la vocation de la « première femme de l’Évangile », la mère de Jésus, qui « se fait servante du repas des noces, et devient mère des fils du peuple » nouveau : la vocation d’épouse et de mère de toute femme s’annonce ainsi.
Quand un curé de Paris réfléchit au célibat auquel il s’est engagé, les repères qui marquent sa consécration apparaissent clairement dans leur profonde unité avec d’autres consécrations. En ouvrant ce dossier, nous offrons à qui a des oreilles pour l’entendre de poursuivre avec nous un chemin d’avenir.
Dans une famille religieuse de spiritualité ignatienne, la profession perpétuelle « sur l’hostie » est présentée par l’homéliste comme l’une des deux réalisations visibles du « oui » marial de la créature à Dieu, dans un dialogue où l’offrande se fait combat pour l’Amour, lequel envoie et transfigure.
S’adressant récemment à une rencontre de formateurs des Séminaires de France, l’auteur rappelle, avec la simplicité qu’on lui connaît, le lien essentiel entre la croissance spirituelle et l’intelligence de l’Écriture, ou plutôt, de la Parole de Dieu. Tout engagement chrétien pourrait en tirer profit.
Méditer sur les lectures proposées pour la solennité du 8 décembre, c’est découvrir, dans le « privilège » de Marie, l’innocence originelle promise à tout homme, dans la figure d’Ève, une immaculée conception, et dans le « nouvel Adam », celui qui a préparé la « nouvelle Ève » à la victoire totale de Dieu par l’arbre de la Croix.
La fidélité à Dieu dans le célibat est-elle comparable à l’alliance entre deux être humains ? Y a-t-il une connivence entre les célibataires « pour le Royaume », religieux ou prêtres, et la multitude des célibataires « non choisis » ? En ajoutant à la perspective des commencements celle de la venue du Christ au dernier jour, l’auteur, prêtre du diocèse de Paris et supérieur de séminaristes, rend compte de la pauvreté qui demeure dans les divers « célibats » ; et il en appelle à une nouvelle présentation de la « sacramentalité » de chaque état de vie.
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Le prêtre « agit en la personne du Christ, Tête et Époux de l’Église ». Pastores dabo vobis explique la première mention par le « service ». Le présent article éclaire la seconde par « l’amitié » et montre ainsi la compénétration du ministère et de la vie spirituelle.