Éclairer et accompagner des engagements toujours plus évangéliques dans toutes les formes de la vie consacrée
Vierge consacrée, doctorante en théologie aux Facultés Loyola Paris, Isabelle de La Garanderie a choisi de poursuivre l’enseignement du français dans le « réseau d’éducation prioritaire », là où les difficultés sociales sont les plus marquées. Elle est aussi présente sur les réseaux sociaux. Nous lui avons demandé comment et pourquoi.
Comment un professeur émérite de théologie, dont les publications scientifiques ne cessent de dire l’inventivité, parvient à se rendre accessible à tous, fidèles ou non ; comment le religieux jésuite évalue aujourd’hui la théologie du charisme : autant de sujets qui forment la trame d’une Rencontre, à lire et à retrouver sur notre site au format vidéo.
« Charisme et vie consacrée, une question à enterrer ? ». En posant cette question provocante, le Conseil annuel de la revue a souhaité réfléchir aux enjeux et aux déplacements de la notion de « charisme » en lien avec la vie consacrée. La réflexion qui ouvre ce dossier présente, à travers quatre notes inspirantes, un point d’aboutissement de notre journée.
Quand des laïcs rejoignent des religieux et religieuses engagés de longue date dans le monde enseignant : une aventure que Catherine Boulanger et Jean-Jacques Erceau vivent au sein d’un organisme baptisé URCEC (Union des Réseaux Congréganistes de l’Enseignement Catholique), en tant que chargée de mission pour la formation et secrétaire général, et dont ils mettent en relief, pour Vies Consacrées, les enjeux les plus signifiants.
Auteur et recenseur confirmé, notamment dans notre revue, sœur Moïsa nous offre de découvrir un moment-clé de la thèse en théologie qu’elle a défendue l’an dernier au Centre Sèvres, à propos du n° 299 des Exercices Spirituels, où l’on suppose que l’Écriture est donnée comme parole vivante et signifiante à qui veut lui ouvrir son entendement – « Ou bien, êtes-vous, vous aussi, sans intelligence ? ».
Après avoir passé 25 ans à l’Arche, Catherine Beunaiche a rejoint les Sœurs auxiliatrices du purgatoire, où elle est, depuis 8 ans, responsable du noviciat. À l’automne, elle partira pour aider ses consœurs du Rwanda à former les jeunes professes du lieu. Nous l’avons interrogée sur son itinéraire, la formation des jeunes, le discernement ignatien, et cette étrange vocation des auxiliatrices « du purgatoire » qu’elle entend en clé d’espérance.
Lectrice assidue, sœur Moïsa poursuit des études postdoctorales qui lui font croiser bien des sentiers. Elle décèle ici, dans la manière d’interpréter (et donc l’herméneutique) du frère Adrien Candiard, o.p., une façon d’entendre la Parole qui redonne à Dieu une place dans l’histoire du monde : apocalypse en vérité.
Un docteur en théologie tout neuf, puisqu’elle vient de présenter au Centre Sèvres une thèse d’herméneutique biblique fondée dans les Exercices spirituels, revisite à la fin de l’année ignatienne la « pauvreté totale » que finit par discerner Ignace de Loyola pour caractériser les siens.
Sœur Moïsa, des Fraternités Monastiques de Jérusalem, formée en patristique, doctorante en théologie à l’I.É.T. de Bruxelles, ose une parole de lumière sur la dureté des temps ; est-il étonnant que cette avancée nous vienne d’une famille religieuse qui unit un institut de frères et un autre de sœurs, en plus des fraternités laïques et apostoliques qui s’en inspirent ?